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02/16/2008
Richard Wagner : Tannhäuser (Ouverture)
Edward Elgar : Concerto pour violon, opus 61
Johannes Brahms : Symphonie n° 2, opus 73

Daniel Hope (violon), City of Birmingham symphony orchestra, Sakari Oramo (direction)
Enregistré en public à Birmingham (2-3 mai 2007) – 110’26
Deutsche Grammophon 477 7332 (disponible par téléchargement)



Sakari Oramo a succédé à Simon Rattle à la tête de l’Orchestre symphonique de la ville de Birmingham (CBSO), dont il est devenu principal conductor en 1998 puis music director l’année suivante. La formation britannique fait son entrée dans les DG concerts: avec l’Orchestre symphonique de la BBC, l’Angleterre constitue désormais un sérieux contrepoids à une production jusqu’alors essentiellement américaine. C’est un concert entier, d’une durée bien supérieure à celle d’un disque, qui est ici proposé, avec un programme obéissant certes à la traditionnelle succession ouverture/concerto/symphonie, mais où chacune de ces formes se déploie avec une grande ampleur.


On pourra éviter de s’attarder sur une poussive Ouverture de Tannhäuser (1845) de Wagner pour s’intéresser en revanche à une œuvre qui constitue une rareté pour le public français: le Concerto pour violon (1910) d’Elgar, donné ici dans le cadre des célébrations du cent cinquantième anniversaire de la naissance du compositeur, qui fut d’ailleurs le premier à diriger le CBSO en 1920.


Défendue notamment par Menuhin, la partition a tout pour séduire, nimbée de mystère par une dédicace qui n’a rien à envier au puzzle des Variations Enigma et servie par une généreuse écriture héritée notamment de Brahms, comme le Concerto pour violon de Reger, de deux ans antérieur, avec lequel elle rivalise d’ailleurs en durée (cinquante minutes). Un des concertos les plus intimidants du répertoire, que Daniel Hope saisit à bras-le-corps, sans toutefois pleinement convaincre en raison d’une tendance à abuser de la corde sensible ainsi que d’une sonorité acide et ténue dans l’aigu.


La direction d’Oramo dans la Deuxième symphonie (1877) de Brahms ne présente guère d’intérêt, comme étouffée par l’ombre (post)victorienne d’Elgar: quand elle ne pèche pas par lenteur et manque de tension, en particulier dans l’Adagio non troppo, elle se révèle plus massive que puissante, plus brutale qu’énergique (Allegro con spirito final) et d’une affectation rédhibitoire dans l’Allegretto grazioso.


Le site de l’Orchestre symphonique de la ville de Birmingham


Simon Corley

 

 

 

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