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12/03/2007
Felix Mendelssohn : Concerto pour violon, opus 64 (version de 1844) – Octuor pour cordes, opus 20 – Hexenlied, opus 8 n° 8 – Suleika, opus 57 n° 3 – Auf Flügeln des Gesanges, opus 34 n° 2 (arrangements pour violon et piano)
Daniel Hope (violon), Sebastian Knauer (piano)
Chamber Orchestra of Europe, Thomas Hengelbrock (direction)
Enregistré à Graz (juin 2007) – 64’36
DG 477 6634 (distribué par Universal)




Hormis sa participation au récent enregistrement d’Anne Sofie von Otter consacré aux compositeurs enfermés au camp de Terezín, le violoniste anglais Daniel Hope signe ses véritables débuts discographiques chez Deutsche Grammophon avec un disque entièrement consacré à Felix Mendelssohn. Contrairement à ce qui est annoncé sur la couverture de la pochette ainsi que dans le livret, cette gravure de la version originale du Concerto pour violon n’est pas une première mondiale : un enregistrement signé Isabelle van Keulen existe chez BIS Records.


Cette version réalisée en 1844 ne constitue pas une œuvre fondamentalement différente mais elle se révèle déjà parfaitement aboutie : à l’exception de quelques menues retouches certes perceptibles (ajouts de notes, transpositions d’octaves), les modifications les plus significatives opérées entre les deux versions, suite en particulier aux suggestions du créateur Ferdinand David, portent sur la cadence, moins longue et brillante dans la version originale, ainsi que sur l’indication de tempo du premier mouvement (initialement noté Allegro con fuoco au lieu de Allegro molto appassionato).


Cette dernière supplantera-t-elle celle que tout le monde connaît ? Sans doute pas, mais reste que la fraîcheur, l’éclat et l’élan de la première mouture n’ont pas échappé à Daniel Hope qui, fort d’un jeu d’une impeccable diction et aux nuances infimes, signe une lecture franche et personnelle, mais sans surcharge d’intentions. Sous la direction de Thomas Hengelbrock, le Chamber Orchestra of Europe reste fidèle à sa réputation : accompagnement d’une facture irréprochable, équilibré et d’une dynamique parfaite.


L’Octuor constitue un couplage somptueux tant la qualité technique de la prestation de Daniel Hope et des cordes du Chamber Orchestra of Europe dispense un plaisir de tous les instants. Energie irrésistible, élégance et raffinement en sont les maîtres mots (splendide Scherzo, rendu dans toute sa féerie). Trois transcriptions de lieder de Mendelssohn réalisées par Daniel Hope referment ce très beau disque.


Le site de Daniel Hope

Le site du disque




Sébastien Foucart

 

 

 

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