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Précis, décidé, expressif mais peu différencié Bruxelles Conservatoire 12/01/2012 - Joseph Haydn : Trio pour piano n°39, Hob.XV:25
Johannes Brahms : Trio pour piano n°1, opus 8
Felix Mendelssohn : Trio pour piano n°2, opus 66 Nicholas Angelich (piano), Renaud Capuçon (violon), Daniel Müller-Schott (violoncelle)
 N. Angelich, R. Capuçon, D. Müller-Schott (© S. de Bourgies, François Darmigny, Maiwolf)
Nicholas Angelich, Renaud Capuçon et Daniel Müller-Schott au Conservatoire : malgré la désespérante vétusté de la salle, la notoriété des interprètes et le caractère rassurant du programme expliquent certainement le succès public de ce concert. La soirée commence seulement à s’animer à partir du Presto, de caractère tzigane, du Trente-neuvième Trio (1795) de Haydn. Les mouvements précédents paraissent relever de l’échauffement encore que le violoniste affiche déjà un vibrato généreux dont il ne se départira pas. Le Premier Trio (1854) de Brahms confirme le niveau de compétence des musiciens – sonorité pleine, cohésion sans faille, équilibre permanent – qui en livrent une lecture engagée, ardente et solidement rythmée.
Le Second Trio (1845) de Mendelssohn confirme l’impression ressentie en première partie : précises, décidées et expressives, les interprétations évoluent néanmoins dans un style relativement peu différencié. Il convient néanmoins de saluer la splendeur des phrasés et le contrôle de la dynamique, de même que le lyrisme de Renaud Capuçon, le tact de Daniel Müller-Schott et la sensibilité de Nicholas Angelich. En guise de bis, le violoniste, le violoncelliste et le pianiste reprennent le Scherzo du Trio de Mendelssohn, idéal de fluidité et de transparence. Rendez-vous le 14 janvier (même heure, même salle) pour le prochain concert du cycle «Musique de chambre» du Bozar : le Trio Talweg se produira dans le Second Trio et la Sonate pour violoncelle de Rachmaninov ainsi que dans le Trio de Chausson.
Le site de Renaud Capuçon
Le site de Daniel Müller-Schott
Sébastien Foucart
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