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Octuor estival

Paris
Orangerie de Bagatelle
07/26/2012 -  et 29 juillet 2012
Gioacchino Rossini : Sonate à quatre n° 3
Jean Françaix : Octuor
Ludwig van Beethoven : Septuor, opus 20 (*)

Octuor de France: Jean-Louis Sajot (clarinette), Mehdi El Hammami (basson), Antoine Degremont (cor), Yuriko Naganuma (*), Guillaume Devin (violon), Laurent Jouanneau (alto), Paul Broutin (violoncelle), Jean-Olivier Bacquet (contrebasse)


L’Octuor de France (© Joël Corboliou)


Vingtième édition, déjà, pour la traditionnelle résidence estivale de l’Octuor de France à Bagatelle: 8 concerts à partir du 19 juillet, le jeudi soir, le dimanche après-midi et le 15 août, offrant leur rafraîchissant cocktail coutumier de grands noms (Bach, Beethoven, Bruch, Mozart, Rossini, Schubert, Weber) et de découvertes improbables (Adolphe Blanc, Georg Friedrich Fuchs, Théodore Gouvy), présentés par l’excellent Georges Boyer (hélas guère avantagé par la sono). En outre, en cette année 2012, la formation fondée par le clarinettiste Jean-Louis Sajot ne pouvait que consacrer un hommage à Jean Françaix (1912-1997): non seulement elle lui avait commandé un arrangement du Quintette pour piano et instruments à vent de Mozart mais elle a enregistré avec lui en 1996 deux disques dédiés à sa musique de chambre qui, complétés par un troisième disque réalisé il y a quelques mois, ont été réédités en un coffret récemment paru chez Indésens!.


Son Octuor (1972), écrit pour un ensemble identique à celui de Schubert qu’il était d’ailleurs destiné à compléter, est typique de sa manière, entre l’inlassable activisme d’un Roussel et d’un Martinů, d’une part, la tendresse et l’humour d’un Ravel en même temps que l’espièglerie d’un Poulenc, d’autre part. Le premier mouvement et l’Andante laissent certes s’exprimer le lyrisme mais le Scherzo, qui sera bissé en fin de soirée, semble ne jamais s’arrêter de virevolter, d’une redoutable virtuosité par son contrepoint très travaillé et par sa rythmique pleine de pièges. Quant au Finale, c’est une délicieuse valse surannée évoquant quelque kiosque à musique du début du siècle dernier.


En apéritif, les cordes avaient donné une pimpante Troisième Sonate à quatre (1804) de Rossini, bien servie par l’acoustique de l’orangerie et par des musiciens auxquels le Moderato final permet de s’illustrer individuellement, y compris le nouveau second violon, Guillaume Devin. Après l’entracte, malgré des paons parfois très en verve dans les jardins, l’Octuor de France revient avec l’une des œuvres fétiches, tant en concert qu’au disque, le Septuor (1800) de Beethoven, qui lui réussit une fois de plus avec un grand bonheur.


Le site de l’Octuor de France
Le site officiel de Jean Françaix



Simon Corley

 

 

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