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Pour Liszt

Bucharest
Grande Salle du Palais
09/14/2011 -  et 17 septembre 2011 (Luzern)
Wolfgang Amadeus Mozart : Concerto pour piano n°22 en mi bémol majeur K.482
Franz Liszt : Eine Symphonie zu Dantes Divina Commedia

Staatskapelle Berlin, Daniel Barenboim (piano et direction)


D. Barenboim (© Alexandra Jitariuc)


Pour son second concert au festival Enesco, Daniel Barenboim commence encore avec un Concerto de Mozart, le Vingt-deuxième. Il y s’y montre au début plus heureux que dans le Vingt-quatrième la veille : l’Allegro vit davantage, malgré quelques affèteries inutiles au clavier. Mais ces affèteries énervent ensuite l’Andante, plombé par des rubatos artificiels, alors que le piano ne paraît pas plus timbré. L’Allegro vivace assai avance davantage, sans être plus spontané cependant. C’est du Mozart de notable et de jeune fille.


Là encore, la suite nous fait tout oublier. Peu donnée, la Dante-Symphonie de Liszt est dirigée comme un drame en musique, flattant un orchestre habitué à la fosse. Le chef évite pourtant une théâtralisation excessive et bruyante, tenant remarquablement ses musiciens dans le « Inferno ». Il n’épaissit pas non plus la pâte sonore, sensuel dans l’Andante amoroso, sarcastique ensuite. Quels beaux solos instrumentaux également ! Le « Purgatorio », au lyrisme douloureux, sonne comme de la musique de chambre, s’enchaînant heureusement avec un « Magnificat » final sans épanchements sulpiciens. Direction puissante mais jamais lourde, très structurée : Barenboim à son meilleur, comme dans Bruckner.



Didier van Moere

 

 

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