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Suite d'une intégrale partagée

Bruxelles
Bozar, Salle Henry Le Bœuf
02/24/2011 -  et 25 février 2011 (Liège)
Gustav Mahler : Symphonie n°7
Orchestre philharmonique de Liège Wallonie Bruxelles, Patrick Davin (direction)


P. Davin(© J. Pohl)


Bel exemple de collaboration entre communautés: l’Orchestre national de Belgique, l’Orchestre philharmonique de Liège Wallonie Bruxelles, deFilharmonie et l’Orchestre symphonique de la Monnaie se partagent une intégrale Mahler, débutée la saison passée. Ce cycle, qui se tient au Palais des Beaux-Arts, permet d’écouter des œuvres fréquemment exécutées en dehors de toute célébration, comme la Quatrième Symphonie, mais aussi moins souvent défendues, comme Das klagende Lied qui a connu sa première belge samedi dernier. A l’Orchestre philharmonique de Liège échoit la responsabilité de la complexe et mystérieuse Septième Symphonie, « la moins connue de ses œuvres » selon le programme de salle. Certes, mais la Huitième, celle qui reste à interpréter, l’est-elle davantage ?


Patrick Davin traduit l’univers mahlérien avec fidélité dans une lecture contrastée, ce qu’appelle du reste la partition, mais quelque peu dépourvue du sentiment de liberté qui distingue une bonne exécution d’un évènement exceptionnel. Les options sur le double plan des tempi et de la dynamique ne suscitent aucune réserve – le Langsam supporte un surcroît de puissance et de décibels, le Scherzo d’être parcouru avec sécheresse et le Rondo-Finale avec diligence – mais la forme l’emporte sur les détails. Un déficit de pure abstraction survient trop souvent dans ces Nachtmusiken un peu dépourvues de nonchalance et d’évocation, comme dans l’épisode confié aux cloches et au cor dans la première. Cependant, le chef maintient le fil et tente de conférer un semblant de cohérence à l’improbable dernier mouvement. Le bilan instrumental ne déçoit pas mais cette formation a connu des jours meilleurs : si les cordes se montrent scrupuleuses et les percussions convenables, quelques impuretés parmi les bois et les cuivres apportent un bémol à cette exécution par ailleurs convenablement définie, ce qui permet d’apprécier les alliages de timbre et les multiples échanges relevant de la musique de chambre.


Une autre Septième attend l’orchestre le 24 mars au Bozar, celle de Bruckner, couplée aux Lieder eines fahrenden Gesellen de Mahler (avec Thomas Laske, Louis Langrée à la direction). D’ici là, Jean Deroyer mènera les forces liégeoises dans le répertoire contemporain le 5 mars, dans le cadre d’Ars Musica. Au programme, Verklärte Nacht de Schoenberg et deux créations, celle d’Am Rande der Nacht II de Bernard Foccroulle (avec la soprano Melanie Diener) et celle de Capriccio de Philippe Boesmans (avec les sœurs Labèque).


Le site de l’Orchestre philharmonique de Liège



Sébastien Foucart

 

 

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