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Brahms au sommet

Paris
Auditorium du Louvre
02/19/2010 -  
Johannes Brahms : Sonates pour piano et violon n° 2, opus 100, et n° 3, opus 108
Henryk Wieniawski : Polonaise de concert (n° 1), opus 4

Erik Schumann (violon), Jinsang Lee (piano)


E. Schumann (© Alvaro Yanez)


Inauguré en 2009 par des récitals de piano, le cycle «Grands classiques» de l’auditorium du Louvre se poursuit cette saison, selon les mêmes modalités (concerts d’une heure sans entracte, le vendredi soir, dédiés au grand répertoire), avec un jeune duo violon/piano chaque mois: après Alexandra Soumm et Julien Quentin début janvier, ce seront Alina Ibragimova et Cédric Tiberghien en mars puis Kirill Troussov et Alexandra Troussova en avril. D’ici là, Erik Schumann, élève de l’incontournable Zakhar Bron, cinquième prix au concours Long-Thibaud (2002) et deuxième prix au concours de Sion-Valais (2003), est associé à Jinsang Lee (né en 1981), deuxième prix au concours de Sendai (2001) puis premier prix aux concours de Cologne (2005) et Géza Anda de Zurich (2009).


Déjà invité au Louvre en octobre 2004 (voir ici), le violoniste allemand s’est produit depuis à Paris dans le Double concerto de Brahms (voir ici). Et c’est à nouveau Brahms qu’il a choisi, en l’occurrence ses deux dernières sonates, données dans l’ordre chronologique, contrairement aux indications fournies par le programme de salle. Un choix dont la pertinence s’impose de manière évidente dès la Deuxième (1886), intimiste et simple, à l’archet un tantinet suave, gemütlich à souhait: un violon précis, léger et gracieux, ne manquant pas de couleur, au côté duquel le piano prend bien garde de se mettre en avant.


Après la douce et sereine Deuxième, voici l’inquiète et nostalgique Troisième (1888): tout aussi délicat et sensible, Erik Schumann varie son jeu de façon magistrale, avec intelligence et subtilité, montrant qu’il sait aussi sortir le grand son quand il le faut, à l’unisson de son partenaire sud-coréen, qui dialogue désormais à parité avec lui. Qualifiée, selon les éditions, de «grande» ou de «brillante», comme la Seconde, la Première polonaise de concert (1853) de Wieniawski apporte ensuite une touche plus extravertie et, surtout, offre une démonstration éblouissante d’élégance et de brio. Retour à Brahms en bis, avec le Scherzo de la Sonate «FAE» (1853), hommage collectif destiné à Joseph Joachim, auquel Albert Dietrich et Robert Schumann avaient également contribué.


Le site d’Erik Schumann



Simon Corley

 

 

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