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Sophocle chez le prince

Paris
Hôtel de Soubise
02/13/2010 -  
Wolfgang Amadeus Mozart : Quatuor n° 19 «Les Dissonances», K. 465
Ludwig van Beethoven : Quatuor n° 11 «Serioso», opus 95

Quatuor Sophocle: Pauline Vernet, Simon Milone (violon), François Bodin (alto), Pablo Tognan (violoncelle)


Le Quatuor Sophocle


A 12 euros pour deux billets achetés sur place le jour même (au plus tard une demi-heure avant le début, dans la limite du contingent disponible et en placement libre), ce serait à désespérer si les concerts des fins d’après-midi du samedi organisées par «Jeunes talents» en l’hôtel de Soubise (Archives nationales) n’attiraient pas de nombreux spectateurs. De fait, ceux-ci ont rempli la chambre du prince (1735) de telle sorte que certains sont placés de côté, dans le «salon ovale» attenant.


Entre les Boucher, van Loo, Trémolières et Restout, Mozart n’est nullement dépaysé, et c’est par lui que le Quatuor Sophocle a décidé de débuter son court programme. Constitué en 2008 dans la classe de musique de chambre de Marc Coppey au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, il associe de jeunes musiciens, dont deux sont par ailleurs déjà membres respectivement de l’Orchestre de l’Opéra national de Paris (l’altiste François Bodin) et de l’Orchestre Les Siècles (le second violon Simon Milone, qui présente brièvement les œuvres au public).


Le Dix-neuvième quatuor «Les Dissonances» (1784) n’apporte cependant guère de satisfactions: la mise en place est certes de qualité, mais la qualité instrumentale laisse à désirer, particulièrement la justesse du premier violon, et l’interprétation demeure sage et de bon ton, sans aspérités ni surprises, hormis un Menuet inhabituellement rapide et énergique. Après l’entracte, le Onzième quatuor «Serioso» (1810) de Beethoven offre de bons moments (coda de l’Allegro con brio initial, Allegro assai vivace ma serioso) mais ne suffit pas à modifier une appréciation dont, plus que jamais, il faut souligner le caractère relatif, car elle ne demande qu’à être démentie d’ici quelques années par l’effet du mûrissement et du travail.



Simon Corley

 

 

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