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Un jeune quatuor danois

Paris
Musée d’Orsay
05/12/2009 -  
Franz Schubert : Quatuor n° 14 «Der Tod und das Mädchen», D. 810

Quatuor Paizo: Mikkel Futtrup, Rune Tonsgaard Sørensen (violon), Magda Stevensson (alto), Toke Møldrup (violoncelle)


Le Quatuor Paizo (© D.R.)



Comme le Quatuor Psophos, le Quatuor Paizo a emprunté son nom à la langue grecque («je joue»), mais pas plus que la formation française, il n’est d’origine hellénique: constitué à Copenhague en 1999, il a remporté dès 2003 un grand prix et un premier prix au Concours de Melbourne. Il se présente au Musée d’Orsay avec, au second violon, non pas la titulaire du pupitre, Kirstine Futtrup, mais Rune Tonsgaard Sørensen, par ailleurs membre du Quatuor danois et premier violon solo de l’Orchestre symphonique de Sjælland (Orchestre philharmonique de Copenhague).


Dans le Quatorzième quatuor «La Jeune fille et la Mort» (1824) de Schubert, les Paizo déçoivent par une sonorité d’ensemble moyennement flatteuse et par un manque d’homogénéité, tant du point de vue du timbre que de la qualité instrumentale, notamment entre l’excellent violoncelliste Toke Møldrup et le premier violon Mikkel Futtrup, personnalité certes pittoresque mais qui manque de précision et souffrant d’une sonorité acide. Le caractère dramatique de l’Allegro initial – sans la reprise, malgré l’extrême brièveté du programme – est certes souligné, mais cette hargne paraît assez extérieure. L’urgence fait en outre trop souvent défaut, que ce soit dans un Andante à variations pas très con moto, un Allegro pas très molto et un Presto conclusif modérément vif, sinon dans une coda subitement hystérique et à l’emporte-pièce, qui ravit le public.


Le Quatuor Paizo remercie en donnant deux bis on ne peut plus contrastés: l’étonnant Adagio du Vingt-neuvième quatuor de Haydn, cinquième de l’Opus 17 (1771), puis un chant populaire danois très enlevé, Hopsa, que les musiciens jouent debout.



Simon Corley

 

 

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