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L’ORCW joue dans ses cordes

Mons
Théâtre Royal
01/31/2008 -  
Edvard Grieg : Sonate pour piano et violon n°1, opus 8
Antonin Dvorak : Sérénade, opus 22, B. 52
Wolfgang Amadeus Mozart : Concerto pour piano n°12, K. 385p [414]

Vanessa Wagner (piano)
Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, Augustin Dumay (violon et direction)


Deuxième des cinq concerts donnés par l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie au Théâtre Royal de Mons à l’occasion des cinquante ans de sa fondation. Privé de violon en novembre dernier suite à un problème à la main gauche, Augustin Dumay compte certainement se rattraper lors de cette soirée introduite par une page de musique de chambre.


Son duo avec Vanessa Wagner profite tout particulièrement à une juvénile Première Sonate (1865) de Grieg, parfaitement caractérisée. Impossible de résister à l’élan et à l’énergie de cette lecture élégante, dégraissée et d’une grande pureté de ton. Finesse dans l’exécution des traits, précision des attaques, lisibilité parfaite, équilibre, la prestation du violoniste français s’avère de bout en bout éblouissante.


La Sérénade pour cordes de Tchaïkovsky avait fait forte impression lors du précédent concert montois. Augustin Dumay réitère cette réussite dans celle de Dvorak, datée de 1875 : interprétation transparente, naturelle et marquée du sceau de la simplicité, totalement fidèle en cela à l’esprit d’une sérénade. Le nombre relativement peu élevé de musiciens sur scène (vingt) concourt certainement à ces qualités, mais il faut, une fois de plus, souligner le remarquable travail des cordes, souples, raffinées, élégantes et d’une belle présence.


Au lieu du Concerto pour piano et violon de Mendelssohn initialement prévu – par ailleurs déjà donné en juin dernier, place au Douzième Concerto pour piano (1782) de Mozart, joué après la pause, contrairement à ce qui est spécifié dans le très soigné (et gratuit) programme de salle. La formation wallonne, malheureusement dépourvue des vents, confirme sa parfaite assimilation du style mozartien tandis que Vanessa Wagner livre un jeu sainement nourri, d’une belle intériorité et sans aucune volonté d’en faire trop. Ses doigts sont légers, ne traînent jamais sur le clavier, et le propos maîtrisé ; tout au plus peut-on souhaiter davantage de liberté. Un Mozart frais, authentique, sans rien qui dépasse et apprécié à sa juste valeur.


Privé de Mendelssohn cette fois-ci, le public pourra le retrouver à l’affiche du prochain concert de la série, avec, couplés à une œuvre de Paganini, son Second Concerto pour violon et sa Symphonie « Italienne ».


Le site de Vanessa Wagner





Sébastien Foucart

 

 

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