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De cinq à sept (au déjeuner) à Orsay

Paris
Musée d’Orsay
01/18/2008 -  
Mikhaïl Glinka : Septuor
Igor Stravinski : Septuor
Serge Prokofiev : Quintette, opus 39 (*)

Alexandre Gattet (hautbois), Philippe Berrod (clarinette), Marc Trénel (basson), André Cazalet (cor), Philippe Aïche, Caroline Vernay (*) (violon), Ana Bela Chaves (alto), Aurélien Sabouret (violoncelle), Igor Boranian (contrebasse), Dimitri Vassilakis (piano)


De même que le premier concert du cycle de musique russe proposé par les musiciens de l’Orchestre de Paris en partenariat avec le Musée d’Orsay et les Concerts de midi à la Sorbonne (voir ici), le deuxième programme débutait, devant un auditorium comble, par une œuvre de Glinka: davantage connu pour ses opéras voire sa musique symphonique, il n’en fait pas moins preuve d’un métier très sûr dans le domaine instrumental, et ce dès l’âge de dix-neuf ans, lorsqu’il écrivit son Septuor. Bien qu’antérieur de près de dix ans, il offre, à la différence du Trio pathétique entendu la semaine précédente, davantage qu’une succession de soli belcantistes. S’inscrivant dans le style de ces nombreuses partitions s’engouffrant dans la voie ouverte par le succès du Septuor de Beethoven, il n’annonce que lointainement le chantre du nationalisme russe, nonobstant le thème d’allure populaire de l’Adagio non tanto.


Le Septuor (1953) de Stravinski n’apparaît pas non plus très souvent à l’affiche: il est pourtant passionnant, non seulement en ce qu’il se situe exactement à la transition entre la fin du néoclassicisme (The Rakes’s progress) et le début d’une période plus aventureuse (Canticum sacrum, Agon), mais pour ses qualités harmoniques, rythmiques et contrapuntiques.


Guère plus fréquenté, le Quintette (1924) n’a pourtant rien à envier aux pages contemporaines de Prokofiev (Deuxième symphonie, Le Pas d’acier), surtout lorsqu’il bénéficie d’une interprétation pleine de verve et sans excès de causticité en même temps que d’une qualité instrumentale époustouflante, hautbois (Alexandre Gattet) et clarinette (Philippe Berrod) en tête.



Simon Corley

 

 

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