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L’inégal Daniel Harding

Stockholm
Berwaldhallen
09/06/2007 -  et 7* septembre 2007
Gustav Mahler : Symphonie n°10 (Adagio)
Franz Liszt : Eine Faust-Symphonie

Christopher Ventris (ténor)
Stockholms Studentsångare, Orchestre Symphonique de la Radio Suédoise, Daniel Harding (direction)



Inaugurée en 1979 et baptisée en hommage au compositeur suédois Franz Berwald, la Berwaldhallen de Stockholm propose, dans une salle d’une capacité d’environ 1300 places, et où domine le bois, une saison riche et variée dans laquelle l’Orchestre Symphonique de la Radio Suédoise, en résidence, assure, à lui seul, une bonne part des représentations. Un des principaux orchestres de Suède, avec l’Orchestre Symphonique de Göteborg et l’Orchestre Philharmonique Royal de Stockholm, cette formation, créée en 1936, a vu, ces dernières décennies, défiler au poste de directeur musical nombre d’illustres chefs d’orchestre : Sergiu Celibidache (1962-1971), Herbert Blomstedt (1977-1982), Esa-Pekka Salonen (1984-1995), Manfred Honeck (2000-2006) et, depuis cette année, Daniel Harding. L’orchestre accompagne également nombre de solistes prestigieux et invite des chefs réputés (citons, pour cette saison, Hilary Hahn, Anssi Karttunen, Daniel Hope, Yefim Bronfman, Radu Lupu, Myung-Whun Chung, Jukka-Pekka Saraste, Valery Gergiev, ...).


Sans offrir des merveilles de perfection et de sonorité, l’orchestre se révèle de bonne tenue dans l’Adagio de la Dixième Symphonie de Gustav Mahler. Dirigeant à mains nues, Daniel Harding mène cette ultime page du compositeur sans alanguissement et sans tomber dans la vulgarité. S’il crée des beaux effets et ménage des transitions efficaces, le chef britannique ne livre néanmoins pas une interprétatation constamment inspirée et habitée.


Vaste page symphonique de Franz Liszt, la Faust-Symphonie est encore plus idéale pour effectuer une revue de détail de l’orchestre, dont chaque pupitre se montre bon, voire très bon (basson solo). Daniel Harding dose la puissance de l’ouvrage mais sa direction est, peut-être, davantage soucieuse de vérité dramatique que d’exactitude du jeu d’ensemble et n’évite pas quelques passages à vide. Le ténor Christopher Ventris et le chœur assurent correctement la brève partie vocale.


Le site de la Berwaldhallen





Sébastien Foucart

 

 

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