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Duo féminin (2)

Paris
Hôtel de Soubise
07/21/2007 -  
Leos Janacek : Sonate pour violon et piano
Robert Schumann : Sonate pour violon et piano n° 1, opus 105
Serge Prokofiev : Sonate pour violon et piano n° 2, opus 94a

Amanda Favier (violon), Sarah Lavaud (piano)


Au lendemain de la prestation de Vineta Sareika et de Gabriela Ungureanu (voir ici), c’est un autre duo féminin qui se produisait dans le cadre du Festival Jeunes talents, réunissant un auditoire encore plus nombreux qu’à l’accoutumée: plus une place de libre dans l’ancienne salle des gardes de l’Hôtel de Guise – satisfaction légitime pour l’association qui organise ces concerts, mais aussi confirmation qu’il existe un public pour la musique l’été à Paris.


Amanda Favier (née en 1979), troisième prix au concours Bach de Leipzig dès 1996, a complété son palmarès par un quatrième prix au concours de Sion (2004) et, en avril dernier, par un troisième prix (en association avec Aya Nakashima) au concours de musique de chambre de Lyon. Elle était ici accompagnée de Sarah Lavaud (née en 1982), qui mentionne Janacek parmi ses compositeurs d’élection; Amanda Favier, pour sa part, a déjà enregistré sa Sonate pour violon et piano (1914/1922) chez Lyrinx avec Cédric Tiberghien. La rencontre laisse cependant une impression mitigée. La violoniste fait certes valoir puissance, chaleur et séduction, tandis que la pianiste déploie un engagement spectaculaire, frappant bruyamment le plancher lorsqu’elle met la pédale forte. Mais l’ensemble paraît plus soucieux de beauté que d’expression et rend insuffisamment justice au caractère libre et rhapsodique de l’oeuvre.


Toujours de la belle ouvrage dans la Première sonate (1851) de Schumann, mais dans cette interprétation trop contrôlée, les atmosphères fantasques, passionnées ou inquiétantes se trouvent reléguées au second plan. En revanche, cet hédonisme convient admirablement à la Seconde sonate (1943/1944) de Prokofiev, plus extérieure et souriante, avec un Andante particulièrement réussi. Dans le même esprit, l’Allegro final de la Vingt-cinquième sonate K. 301 (1778) de Mozart offre un bis fin et élégant.


Le site d’Amanda Favier



Simon Corley

 

 

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