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Ouverture, symphonie, concerto

Bruxelles
Bozar, Salle Henry Le Bœuf
03/16/2007 -  et 18* mars 2007
Robert Schumann : Manfred, ouverture, opus 115
Felix Mendelssohn-Bartholdy : Symphonie n°3 “Ecossaise”, opus 56
Frédéric Chopin : Concerto pour piano n°2, opus 21

Boris Berezovsky (piano)
Orchestre National de Belgique, Eivind Aadland (direction)


Retardé par les aléas de la circulation bruxelloise, Boris Berezovsky aura chamboulé le traditionnel et sacro-saint triptyque "ouverture/concerto/symphonie" du dernier concert de l’Orchestre National de Belgique axé sur trois des quatre compositeurs de la "Génération 1810". Le concerto a ainsi dû être reporté en seconde partie, ce qui a sans doute permis, par la même occasion, d’éviter le départ, à la pause, de spectateurs venus exclusivement pour le pianiste.


Cela étant, les musiciens ne sont pas parvenus à transcender le Second Concerto pour piano de Chopin. Certes, il est impossible de ne pas être fasciné par la technique du virtuose russe – aussi, à ce titre, le public en aura-t-il eu pour son argent – mais la lecture est expédiée, comme si le pianiste veut s’acquitter de sa tâche au plus vite. Peu éloquente, l’interprétation déçoit quelque peu par son incapacité à révéler durablement et totalement la musique que recèle chaque note. Le pianiste est également handicapé par un Orchestre National de Belgique trouvant avec peine l’équilibre concertant adéquat.


La première partie s’avère en revanche plus enthousiasmante. De l’ouverture de Manfred de Schumann, on retient surtout l’énergie et la vitalité rythmique insufflées par l’orchestre accusant, néanmoins, quelques faiblesses au niveau de la mise en place et de la pureté des attaques. Dans la Troisième Symphonie de Mendelssohn, l’actuel chef principal et directeur artistique de l’Orchestre Symphonique de Trondheim aura malgré tout signé le grand moment de musique de ce concert. Chauffé à blanc, dirigé avec efficacité et clarté, l’Orchestre National de Belgique captive continuellement l’attention grâce à un jeu collectif d’une grande force de persuasion. Les qualités de leur Manfred se retrouvent avec bonheur dans leur Ecossaise, tempétueuse et pleine de fièvre, dont les belles envolées lyriques sont défendues par un convaincant pupitre de cordes.




Sébastien Foucart

 

 

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