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Vous avez dit Venezuela?

Paris
Hôtel national des Invalides
10/17/2005 -  
Federico Mompou: Canço i dansa n° 6
Wolfgang Amadeus Mozart: Sonate pour piano n° 13, K. 315c [333]
Frédéric Chopin: Nocturne, opus 62 n° 1 – Polonaise-Fantaisie, opus 61
Heitor Villa-Lobos: Dança do Indio branco
Antonio Lauro: Cancion – Seis por derecho
Miguel Astor: Adriana (création française)
Federico Ruiz: Zumba que zumba (création française)

Clara Rodriguez (piano)


En coopération avec l’Ambassade du Venezuela et l’Association France-Venezuela (Fraven), le grand salon de l’Hôtel des Invalides accueillait un récital de Clara Rodriguez, qui, bien que résidant à Londres, s’attache inlassablement à faire découvrir la musique de son pays.


La première partie de cette soirée restait cependant en Europe, avec d’abord la Sixième (1947) des Cançons i danses de Mompou, pour une chanson nonchalante mais une danse manquant de clarté. Hardie jusqu’à une certaine dureté, la Treizième sonate (1778) de Mozart, privée de ses reprises, donne l’impression d’être survolée et d’en rester à un style galant et brillant, servant de prétexte à une superficielle démonstration de virtuosité qui n’en est pas moins le plus souvent couronnée de succès.


Animé par un sens dramatique indéniable, versant parfois même dans un brio superflu, le Premier des deux Nocturnes de l’opus 62 (1846) de Chopin est suivi de la Polonaise-Fantaisie (1846), instinctive et spectaculaire, mais parfois bruyante et brutale.


Outre-Atlantique, la seconde partie commençait par une brève étape au Brésil, avec la Danse de l’Indien blanc, dernière des quatre pièces du Ciclo brasileiro (1937) de Villa-Lobos, percussive et haute en couleur à la manière de Petrouchka.


Après une Cancion en forme de sérénade, troisième pièce de la Suite vénézuelienne (1952) du grand guitariste Antonio Lauro (1917-1986), Clara Rodriguez présentait les rythmes caractéristiques de son pays, évoquant souvent les Caraïbes voisines: Seis a derecho du même Lauro (littéralement le «droit au six», c’est-à-dire la manière de faire ressortir le 6/8 dans ces danses apparemment conçues en 3/4), une valse mélancolique (Adriana) de Miguel Astor (né en 1948) et un Zumba que zumba, ingénieuse toccata que Federico Ruiz (né en 1948) a dédiée à la pianiste, le titre original (qui évoque un bourdonnement) faisant à nouveau référence, comme le seis a derecho, à l’une des nombreuses variantes de ce joropo emblématique de la musique vénézuélienne.


Les bis demeurent dans cette veine folkorique et chaloupée, avec la Malaguena de la Suite andalouse du Cubain Ernesto Lecuona (1895-1963), puis Le Diable échappé de Heraclio Fernandez (1851-1886), une valse endiablée, et enfin un Joropo de Moises Moleiro (1904-1979).


Le site de Clara Rodriguez



Simon Corley

 

 

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