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Divertimento

Paris
Parc floral
09/03/2005 -  et 28 mars 2006 (Rouen)
Franz Schubert : Octuor, D. 803

Solistes de l’Orchestre de l’Opéra de Rouen – Haute-Normandie: Naoko Yoshimura (clarinette), Pieter Nuytten (basson), Pierre-Olivier Goll (cor), Jane Peters, Bertrand Mahieu (violon), Patrick Dussart (alto), Florent Audibert (violoncelle), Gwendal Etrillard (contrebasse)


Du 30 juillet au 18 septembre, le Festival «Classique au vert» propose, au cœur du Parc floral de Paris, huit week-ends thématiques (Paris-Dublin, Rencontres de quintettes à vents, Cuivres, fanfares et harmonies, …) ou «institutionnels» (Académie européenne d’Aix-en-Provence, Juventus, Europa Bach Festival de Leipzig), comprenant chacun deux concerts gratuits (sous réserve du droit d’entrée au parc, à savoir 4 euros) donnés à16 heures sous un grand delta de toile blanche: ainsi, avant de se présenter, le dimanche, sous la baguette de son directeur musical, Oswald Sallaberger, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen – Haute-Normandie avait délégué, le samedi, ses solistes pour donner l’Octuor (1824) de Schubert.


Bien entendu, le rituel du concert en salle est ici largement bousculé: allées et venues permanentes, y compris pendant la musique (et ne serait-ce que pour échapper au soleil qui commence déjà à décliner), applaudissements entre les mouvements, conversations entre spectateurs, jeunes enfants criant et courant, sonorisation aussi indispensable qu’acceptable (même si la dispersion du son ne favorise ni les cordes ni la finesse des textures). Et si les conditions climatiques sont idéales pour le public, ces 30° assortis de quelques rafales de vent ne facilitent pas le travail des musiciens, que l’envol des partitions contraint même de s’interrompre dans l’Allegro final. C’est sur ce compte que l’on mettra également une prestation instrumentale inégale, où les vents, à commencer par la belle clarinette de Naoko Yoshimura, se détachent toutefois nettement.


Mais qu’importent ces réserves, car y a-t-il plus merveilleuse musique de plein air que celle de Schubert, abordée dans l’esprit d’un aimable divertissement et offerte qui plus est à un auditoire en majorité peu familier du répertoire classique? De ce point de vue, «Classique au vert» atteint pleinement son but, celui d’une vulgarisation, dans le bon sens du terme, dont aucune occasion ne doit décidément être négligée.


Le site de Classique au vert



Simon Corley

 

 

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