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The Fairy Evening !

Paris
Conservatoire National Supérieur de Paris
02/21/2003 -  et 24, 25, 27 février 2003
Henry Purcell : The Fairy Queen
Amel Brahim-Djelloul, Yumiko Tanimura, Marie-Charlotte Laborne (sopranos), Myriam Piquet, Marion Sicre, Blandine Staskewitsch (Mezzos), Paul Gaugler, Mickaël Mardayer, Mathias Vidal (ténors), Frédéric Bourreau, Vincent Deliau, Marc Mauillon (barytons/basses)
Junior Ballet
Orchestre du Conservatoire, Richard Egarr (direction)
Odile Duboc (chorégraphie)
Ludovic Lagarde (mise en scène)


Pour son traditionnel spectacle de fin d’année, le CNSM a encore frappé un grand coup en réalisant une production lyrique de très haute tenue, ce Fairy Queen restera dans les mémoires. Fruit d’une véritable symbiose entre le metteur en scène Ludovic Lagarde et la chorégraphe Odile Duboc, la mise en scène est entièrement construite sur le vocabulaire de la chorégraphie : chaque mouvement est composé, parfaitement lisible, les scènes de groupes s’ordonnent précisément, les effets de miroir entre les protagonistes abondent, et tous se déplacent sur un plateau nu que n’entrave aucun élément de décor. Les costumes sont des plus simples, un pour les garçons, un pour les filles, comme pour mieux mettre en évidence les jeux de l’amour et du hasard qui règlent les destins de personnages interchangeables ; c’est Cupidon qui tient ici le premier rôle ! Des jeux de lumière, et de couleurs sur le mur du fond, savamment organisés règlent les différents tableaux de ce semi-opéra auquel on a enlevé le théâtre (les dialogues parlés) et qui devient une délicieuse suite d’airs et de danses. En milieu de soirée, le monologue d’Olivier Cadiot arrive comme un cheveu sur la soupe pour casser l’ambiance et ennuyer tout le monde (une sorte d’écriture automatique qui patauge dans le n’importe quoi). La seule fausse note de la soirée. Car la musique était aussi à la fête avec un plateau vocal de très bon niveau, sans réelle faiblesse, et dans lequel on distinguera les sopranos Marie-Charlotte Laborne et Amel Brahim-Djelloul, ainsi qu’un orchestre impeccable, vif et précis. Souhaitons revoir ces chanteurs ainsi que le «ticket» Lagarde-Duboc prochainement sur d’autres scènes !





Philippe Herlin

 

 

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