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Pages choisies du XVIIème

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Schottenstift
09/17/2002 -  
Georg Friedrich Haendel : Concerto a Quattro en ré mineur
Jean-Sébastien Bach : Sonate en si mineur pour violon et clavecin
Johan Joachim Quantz : Sonate en trio N.36, pour flûte violon et basse continue
Domenico Scarlatti : Sonates K.1, K.2, K.9, K.159
Georg Philipp Telemann : Concerto N.1 pour flûte et clavecin obligé
Jean-Sébastien Bach : Sonate pour flûte, violon et basse continue BWV.1038

Ensemble Pygmalion : Marie-Céline Labbé (flûte baroque), Ulli Engel (violon baroque), Katie Stephens (Violoncelle baroque), Luc Beauséjour (clavecin)

C’est un programme habilement conçu que présente l’ensemble Pygmalion : quatre compositeurs exacts contemporains l’uns de l’autre, mais des œuvres de styles très contrastées destinées des formations variées.
Ainsi les quatre instruments se retrouvent quasiment sur un pied d’égalité dans le concerto a Quattro de Haendel. On notera en particulier l’importance de la partie de violoncelle et a contrario les nombreux passages où la flûte passe au second plan. La composition de Quantz est plus convenue : on retrouve les associations typiques violon/flûte et clavecin/violoncelle. Dans toutes les configurations les instrumentistes dialoguent avec fluidité et marient avec talent les sonorités de leurs instruments.
Dans la sonate de Bach, le timbre velouté du violon d’Ulli Engel, remarquable dans les piani, et admirablement soutenu par le clavecin, favorise une approche sous contrôle de la partition. On aurait peut-être souhaité voir les musiciens se livrer plus entièrement, et mettre une pointe supplémentaire de risque et de fougue.
Unique moment de la soirée pour instrument solo, les sonates de Scarlatti sont le jardin secret de Luc Beauséjour : une rythmique impitoyable lui permet de faire ressortir la moindre nuance, le plus petit détail d’articulation. Le public est tenu en haleine par le flot de notes ; entre deux soupirs personne n’ose respirer. Sous la rigueur, chacune des sonates sonne de manière extraordinairement expressive et personnelle. Du très grand art !
La flûte rejoignait ensuite le clavecin sur la scène : joué avec beaucoup de naturel et de souplesse, ce concerto de Telemann permettait de constater une fois de plus les qualités de chambristes des interprètes. Le programme se concluait tout feu tout flamme, sur une pièce de Bach suivie d’un tambourin.


Dimitri Finker

 

 

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