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Reprise à bout de souffle ?

Paris
Opéra Bastille
12/01/2024 -  et 7, 10, 13*, 16, 19, 22, 24 décembre 2024, 10, 14, 18, 21, 24, 27, 30 mai, 3, 8, 12 juin 2025
Giuseppe Verdi : Rigoletto
Liparit Avetisyan*/Dmitry Korchak (Il Duca di Mantova), Roman Burdenko*/George Gagnidze (Rigoletto), Rosa Feola*/Slávka Zámecniková (Gilda), Goderdzi Janelidze*/Alexander Tsymbalyuk (Sparafucile), Aude Extrémo*/Justina Gringytė (Maddalena), Marine Chagnon*/Seray Pinar (Giovanna), Blake Denson*/Daniel Giulianini (Il Conte di Monterone), Florent Mbia (Marullo), Manase Latu (Matteo Borsa), Amin Ahangaran (Il Conte di Ceprano), Teona Todua (La Contessa di Ceprano), Seray Pinar*/Sofia Anisimova (Paggio della Duchessa), Julien Joguet*/Fabio Bellenghi (Usciere di corte), Henri Bernard Guizirian (Double de Rigoletto)
Chœurs de l’Opéra national de Paris, Alessandro Di Stefano*/Ching‑Lien Wu (chef des chœurs), Orchestre de l’Opéra national de Paris, Domingo Hindoyan*/Andrea Battistoni (direction musicale)
Claus Guth (mise en scène), Christian Schmidt (décors, costumes), Olaf Winter (lumières), Andi A. Muller (vidéo), Teresa Rotemberg (chorégraphie), Konrad Kuhn (dramaturgie)


(© Benoîte Fanton/Opéra national de Paris)


L’Opéra de Paris reprend l’increvable mise en scène de Rigoletto par Claus Guth créée en 2016, avec deux distributions renouvelées en décembre et en mai. Increvable mais pas claire pour autant ! La mise en abyme de la mise en abyme est très vite lassante et ne facilite pas la compréhension avec des costumes qui constamment brouillent les pistes.


De la nouvelle distribution de cette première série des deux reprises de la saison 2024/2025, on reste plus épaté par les seconds rôles, voire les utilités, que par les principaux protagonistes. Certes Le Duc de Mantoue de Liparit Avetisyan a de beaux moyens mais tire un peu son personnage vers la caricature. La Gilda de Rosa Feola fait un sans‑faute vocal mais ne passionne pas. Le Rigoletto de Roman Burdenko a de beaux moyens mais joue peu de son timbre pour faire évoluer le personnage.


On est en revanche très admiratif devant le Sparafucile de Gorderzi Janelidze, déjà de la précédente reprise, voix sombre, glaçante et maléfique à souhait, et devant la Maddalena d’Aude Extrémo, au beau medium très riche. Le Comte de Monterone de Blake Denson est aussi très séduisant vocalement par sa puissance vocale tout comme le Comtesse de Ceprano de Teona Todua.


Le travail du comédien double de Rigoletto, Henri Bernard Guizirian, reste un atout solide de cette production dont on peut espérer un remplacement par une mise en scène plus conforme à l’esprit de l’œuvre.


Nouveau dans la fosse, le fougueux chef vénézuélien Domingo Hindoyan peine un peu à réveiller l’Orchestre de l’Opéra de Paris, si décevant quand il est en mode routine.



Olivier Brunel

 

 

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