About us / Contact

The Classical Music Network

Nice

Europe : Paris, Londn, Zurich, Geneva, Strasbourg, Bruxelles, Gent
America : New York, San Francisco, Montreal                       WORLD


Newsletter
Your email :

 

Back

Un nouveau chef au Philharmonique de Nice

Nice
Opéra
04/01/2022 -  et 2 avril 2022
Joseph Canteloube : Chants d’Auvergne (Première et Troisième Séries)
Manuel de Falla : El amor brujo
Nikolaï Rimski‑Korsakov : Capriccio espagnol, opus 34

Sophie Koch (mezzo‑soprano)
Orchestre philharmonique de Nice, Daniele Callegari (direction)


S. Koch, D. Callegari (© André Peyrègne)


Un nouveau chef vient d’arriver à la tête du Philharmonique de Nice, un chef à la carrière internationale plus connu dans le lyrique que le symphonique, l’Italien Daniele Callegari. Il remplace le Hongrois Győrgy Győriványi Ráth au poste de directeur musical. Il aura à ses côtés, en tant qu’« artiste associé », celui qui, dans le cœur des Niçois, demeure leur « enfant prodige », auréolé du souvenir de ses exploits de chef lorsqu’il avait 14 ans, Lionel Bringuier.


Daniele Callegari vient de donner son premier concert dans le cadre de la saison symphonique niçoise. Le moins qu’on puisse dire est qu’il a mis le feu. Il est vrai qu’il dirigea L’Amour sorcier de Falla – dans lequel se trouve précisément la « Danse du feu »  ! Mais il y a façon et façon de diriger L’Amour sorcier. Et en la circonstance, Daniel Calegari a réellement enflammé la salle. Il avait bien en mains son orchestre, lui donna un bel élan, joua de couleurs et de contrastes. Les parties chantées étaient assurées par Sophie Koch, tout à fait convaincante dans ce répertoire qui la sollicitait dans sa tessiture grave.


Une autre œuvre grand public était au programme, le Capriccio espagnol de Rimski‑Korsakov. Là encore, l’orchestre niçois s’est exprimé avec panache. En première partie, on avait entendu une interprétation plutôt pâle des Chants d’Auvergne de Canteloube qui, pourtant, si on prend le temps de les ciseler, peuvent être de petits bijoux. L’essentiel était, on l’aura compris, dans la partie espagnole du concert. Et celle‑ci laisse bien augurer de l’avenir.


L’enjeu est clair pour l’orchestre niçois : obtenir un statut d’orchestre national. Il est sur la bonne voie. Sa récente participation aux Victoires de la musique a été tout à fait convaincante. Et une condition matérielle va bientôt être réalisée : la construction d’un auditorium. Un orchestre national manque à une ville qui vient d’être inscrite au patrimoine de l’Unesco en tant que « villégiature d’hiver » et qui postule au titre de capitale européenne de la culture pour 2028. Il faudrait que d’ici là l’affaire soit réglée.



André Peyrègne

 

 

Copyright ©ConcertoNet.com