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Une bien belle soirée Monaco
Monte-Carlo (Palais princier)
07/29/2021 -
Wolfgang Amadeus Mozart : Symphonie concertante pour hautbois, clarinette, basson et cor, K. 297b
Felix Mendelssohn : Symphonie n° 4 «Italienne», opus 90
Matthieu Petitjean (hautbois), Marie-B. Barrière-Bilote (clarinette), Franck Lavogez (basson), Andrea Cesari (cor)
Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, Thomas Hengelbrock (direction)
T. Hengelbrock (© Bertold Fabricius)
Les concerts se succèdent au Palais princier de Monaco. Il y a deux semaines, nous avions été réservés sur la façon dont le Philharmonique de Monte-Carlo avait interprété Mozart dans sa Messe du couronnement. Un chef est venu remettre de l’ordre et a transformé le Philharmonique monégasque en vrai orchestre mozartien. Ce chef est Thomas Hengelbrock.
Il n’a rien laissé au hasard dans les phrasés, les enchaînements, les respirations, les contrechants – tous ces traits que les chefs superficiels négligent souvent au profit des lignes de chant et qui sont pourtant si importants pour la clarté et l’équilibre du discours orchestral. Le résultat a été magnifique.
Nous avons entendu la Symphonie concertante pour vents. Les solistes étaient issus du Philharmonique de Monte-Carlo: Matthieu Petitjean, hautboïste, Marie-B Barrière-Bilote, clarinettiste, Franck Lavogez, bassoniste, et Andrea Cesari, corniste. Ils ont excellé. Devant l’orchestre, on avait l’impression d’entendre quatre personnages d’opéra: la clarinette malicieuse, le hautbois raffiné, le basson énergique, le cor enjoué. Ils devisaient gaiement, s’écoutaient, se répondaient comme dans un quatuor de musique de chambre. Et l’orchestre ajustait en souplesse ses répliques aux leurs. Du grand art!
La Symphonie «Italienne» de Mendelssohn fut de la même eau. Vous l’aurez compris, sous le ciel étoilé dans la cour du Palais princier, on a passé une bien belle soirée!
André Peyrègne
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