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Napoléon à Sainte-Hélène

Paris
Hôtel national des Invalides
06/06/2016 -  
Mauro Giuliani : Grande Sonate pour violon et guitare, opus 85
Johann Kaspar Mertz : Elégie – Trois Morceaux, opus 65: 1. Fantaisie hongroise
Robert Schumann : Liederkreis, opus 39: 7. Auf einer Burg (arrangement pour violoncelle et guitare)
Franz Schubert : Sonate pour violoncelle et guitare «Arpeggione», D. 821: 1. Allegro moderato
Niccolò Paganini : Caprices pour violon seul n° 17 et n° 24
François de Fossa : Trio pour guitare, violon et violoncelle, opus 18: 1. Allegro
Poèmes de Heine, Byron et Chateaubriand, textes de Marchand et Balzac

Emmanuel Rossfelder (guitare), Svetlin Roussev (violon), François Salque (violoncelle), Marie-Christine Barrault (récitante)


E. Rossfelder (© Studio 2016/Xavibes)


Le deuxième concert aux Invalides d’un cycle s’inscrivant dans le cadre de l’exposition «Napoléon à Sainte-Hélène. A la conquête de la mémoire et consacré à la légende napoléonienne» réunissait trois interprètes jouant en soliste et en associations peu classiques dont les prestations alternaient avec des lectures de textes soigneusement choisis pour évoquer la triste fin de l’Empereur à Sainte-Hélène. Marie-Christine Barrault s’est acquittée de ces lectures au contenu parfois tragique dans leur précision clinique (Chateaubriand, Louis Joseph Marchand) ou plus poétique (Lamartine, Nerval) et même épique (Balzac) avec une très belle humanité, un rythme et un timbre vocal parfaitement en accord avec les musiciens. Le grand charisme du guitariste Emmanuel Rossfelder était un trait d’union parfait avec le violoniste bulgare Svetlin Roussev et le violoncelliste français François Salque. Chacun a pu donner un aperçu de son art de soliste: Rossfelder avec une très belle Elégie de Johann Kaspar Mertz (1806-1856), Roussev avec deux des Caprices de Paganini et Salque dans un mouvement de l’Arpeggione de Schubert (avec le concours du guitariste). Mais on a pu découvrir des associations aussi peu courantes que violon/guitare (Grande Sonate de Giuliani), violoncelle et guitare transcrivant le lied «Auf einer Burg» de Schumann (sur un texte de Chateaubriand, une correspondance de plus dans ce tissu napoléonien) et pour finir, donnée en bis, une très vivante transcription de la Sérénade du Chant du cygne de Schubert après que Marie-Christine Barrault avait lu «La Tête armée», l’un des plus beaux poèmes de Gérard de Nerval.



Olivier Brunel

 

 

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