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Hommage à Fénelon

Cambrai
Cathédrale
07/05/2015 -  
Nicolas de Grigny: Ave maris stella
Guillaume du Faÿ: Ave Regina Caelorum
Antonio Lotti: Regina Caeli
Giuseppe Ottavio Pitoni: Laudate Dominum
César Franck: Panis angelicus
André Campra: Salve Regina
Claudio Casciolini: Panis angelicus
Georg Friedrich Händel: Cantique extrait du grand choeur “Triomphe ô divin Roi”
Gabriel Fauré: Cantique de Jean Racine, opus 11
Jean-Philippe Rameau: Pièces de clavecin en concerts (Cinquième Concert): «La Cupis» – Les Indes galantes: Chaconne – Beati qui habitant

Monique Simon (mezzo-soprano), Pavel Serbin (violoncelle), Benjamin Alard (orgue)
Chorale Guillaume du Faÿ, Françoise Moniez (direction)






Le festival Juventus célèbre le tricentenaire de la mort de Fénelon (1651-1715) en organisant un concert dans la cathédrale où repose le théologien, écrivain et archevêque de Cambrai. La chorale que dirige Françoise Moniez porte le nom d’une autre personnalité importante attachée à la ville, Guillaume du Faÿ (ca. 1400-1474), qui s’écrit aussi Dufay, compositeur tenu en haute estime à son époque et qui a notamment chanté dans la maîtrise attenant à la cathédrale. Le programme comporte essentiellement des œuvres chorales, la plupart accompagnées à l’orgue par Benjamin Alard, lauréat en 2007, qui joue tantôt sur les grandes orgues, tantôt sur un plus petit instrument situé dans le déambulatoire, à proximité du chœur.


Avant de débuter, Françoise Moniez demande aux spectateurs, sur un ton professoral, de ne pas applaudir après chaque pièce mais uniquement après chaque regroupement d’œuvres, délimité par un trait dans le programme. Le public respecte la consigne de bonne grâce, même si certaines personnes n’ont pas pu s’empêcher d’applaudir après l’Ave maris stella de Nicolas de Grigny (1672-1703) et après la Chaconne des Indes galantes de Rameau, du reste admirablement interprétées par Benjamin Alard.


La prestation de la chorale s’avère inégale. Dans l’Ave Regina Caelorum de du Faÿ et dans le Panis angelicus de Claudio Casciolini (1697-1760), les voix des quatre choristes, dont Françoise Moniez, paraissent un peu lointaines dans la réverbération de l’édifice, les voix féminines tendant à supplanter les voix masculines. Lorsque l’ensemble de la chorale chante, la puissance ne pose bien sûr plus de problème. La sonorité demeure parfois hétérogène mais le ton et l’expressivité s’avèrent le plus souvent justes.


Quel dommage de ne pas entendre davantage la voix chaleureuse et enveloppante de Monique Simon (lauréate en 1994), qui ne chante que le Panis angelicus de Franck et le Salve Regina de Campra, avec sensibilité et une diction irréprochable. Un violoncelliste intervient parfois, notamment dans l’œuvre de Franck, bien que le programme ne mentionne pas le nom de ce lauréat de 2001: Pavel Serbin. Petit moment de confusion lors des saluts: après avoir applaudi, le public reste assis, comme s’il attendait un bis, mais au lieu de cela, Monique Simon et Pavel Serbin, qui se tenaient à l’écart, reviennent saluer une seconde fois.




Sébastien Foucart

 

 

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