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Le mois du mélomane professionnel
07/01/2019




Quoi de plus normal par cette canicule que de regarder Mezzo et d’aller au nord?
L’Orchestre de chambre de Talin et le Chœur Estonia nous ont offert un magnifique moment de musique religieuse de Pärt, sous la direction de Tõnu Kaljuste. Une des formes musicales contemporaines très émouvantes.
Hannu Lintu continue de nous enchanter avec ses symphonies de Sibelius. On en redemande. Dommage que ces œuvres n’aient pas leur place dans les programmes de tous les orchestres, surtout quand elles sont présentées par un musicologue.


En réalité, je voulais consacrer cet éditorial à l’opéra pour dire à quel point on peut faire aujourd’hui du bon opéra sans les idées des «modernistes». Il s’agit d’Anna Bolena de Donizetti à l’Opéra de Liège (voir ici). Tout était beau, la mise en scène, le décor, les costumes et le reste. Je suis sûr que ce que le public aime et veut.
En revanche, La Didone de Cavalli à Caen, malgré ses qualités, m’a déçu à cause du choix de la fin où Didon, au lieu de se suicider, se marie. On perd toute l’émotion du sujet.


Maintenant, un aveu. A part Proust ou Les Intermittences du cœur, je n’ai jamais vu un spectacle de danse. Je ne sais pas exactement pourquoi. J’ai décidé de changer et j’ai regardé en entier Le Lac des cygnes par le corps de ballet de l’Opéra de Sydney, en Australie. Sans comprendre l’histoire, j’ai passé un moment d’immense plaisir à voir la beauté des mouvements chorégraphiés par Graeme Murphy. J’ai mieux compris l’amour que certains portent à la danse et je suis sûr d’intégrer la danse dans mes activités musicales à l’avenir.


Splendide Sixième de Mahler par les Berlinois avec Sir Simon Rattle. C’est le premier CD que j’ai acheté, avec Solti qui dirigeait l’Orchestre de Chicago, et c’était très beau. Une de mes symphonies préférées de Mahler.


Le Musée d’Orsay a accueilli l’Orchestre de Paris avec Daniel Harding dans un programme riche, Debussy, Berlioz et, surtout, Wagner avec l’«Enchantement du Vendredi Saint» et les adieux de Wotan, merveilleusement chantés par Bryn Terfel, un grand wagnérien.


Comme vous tous, je suis fatigué de la chaleur et vais arrêter là en vous donnant rendez-vous le 1er octobre et en vous souhaitant de bonnes vacances, belles mais un peu moins chaudes.


Benjamin Duvshani

 

 

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