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01/10/2015
Ralph Benatzky: Im weissen Rössl
Harald Serafin (Kaiser Franz Joseph), Rainhard Fendrich (Leopold Brandmeyer), Zabine Kapfinger (Josepha Vogelhuber), Marco Jentzsch (Dr. Otto Siedler), Klaus-Dieter Lerche (Wilhelm Gieseke), Anja-Katharina Wigger (Ottilie), Klaus Eberhartinger (Sigismund Sülzheimer), Erik Göller (Prof. Dr. Hinzelmann), Ina Nadine Wagler (Klärchen), Rafael Schuchter (Piccolo), Markus Puchberger (Fremdenführer), Heribert Pudik (Ausrufer), Peter Leutgöb (Ketterl), Ballett und Statisterie der Seefestspiele Mörbisch, Chor der Seefestspiele Mörbisch, Bernhard Schneider (chef de chœur), Musiker des Burgenländischen Blasmusikverbandes, Festival Orchester Mörbisch, Rudolf Bibl (direction musicale), Karl Absenger (mise en scène), Rolf Langenfass (décors et costumes), Giorgio Madia (chorégraphie), Wolfgang Fritz (son), Friedrich Rom (lumières), Kurt Pongratz (réalisation)
Enregistré en public à Mörbisch (2008) – 139’
VideoLand Klassik VLMD015 – Son: Dolby Digital 5.0 – Region Code: 0 – Format NTSC 16:9 – Sous-titres en anglais, espagnol, français et italien


 Sélectionné par la rédaction





L’Auberge du cheval blanc, créée à Berlin en 1930, eut aussitôt un succès retentissant. Le Singspiel de Ralph Benatzky et Robert Stolz convoque, dans le cadre idyllique d’une auberge folklorique au bord du Wolfgangsee dans le Salzkammergut, des clients qui sont des personnages loufoques, un maître d’hôtel qui ne tient pas son rang et même l’Empereur François-Joseph en goguette, magistralement interprété ici par Harald Serafin, alors maître des lieux. Immense succès sitôt sa création cette Auberge, présentée en France dès 1932 à Mogador, réunit un certain nombre de tubes, dont «Je vous emmènerai sur mon joli bateau» a fait le tour du monde. Elle combine habilement les styles opérette viennoise, folklore tyrolien et cabaret berlinois.


La production filmée de Mörbisch date de l’été 2008 et comporte quelques vedettes du genre léger comme Rainhard Fendrich, chanteur de variétés très populaire en Autriche, qui incarne le maître d’hôtel Joseph avec plus de truculence théâtrale que de moyens vocaux. L’amplification par micros – l’effet visuel n’est pas très heureux dans les gros plans – y supplée en partie mais accentue aussi beaucoup les détimbrages et autres accidents vocaux. Zabine Kapfinger est tout à fait idéale pour l’Aubergiste, qu’elle interprète avec beaucoup de sobriété. Klaus Eberhartinger, célèbre présentateur de la télévision autrichienne, réussit à tirer son épingle du jeu dans le rôle un peu trop cocasse de Sigismund Sültzmeier, que caricature beaucoup le choix des costumes. L’ensemble de la distribution est parfaitement équilibré et l’Orchestre du Festival de Mörbisch réussit un tour de force sous la direction de Rudolf Bibl. On peut regretter que la plupart de l’action se passant à la nuit tombée, on ne profite pas comme on le devrait de la situation géographique exceptionnelle et parfaitement appropriée à l’œuvre d’un bord de lac.


Beaucoup de kitsch, certes, dans cette adaptation pour une scène aussi grande et une musique assez légère mais un charme indéfinissable grâce ici à la mise en scène ingénieuse dans la tradition de Karl Absenger, qui garde la poésie du propos tout en proposant du spectacle, de l’animation, une chorégraphie impeccable. A Mörbisch on traite l’opérette au sérieux et le public en a pour son argent!


Olivier Brunel

 

 

 

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