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10/05/2011
Alban Berg : Lulu (version en deux actes)
Laura Aikin (Lulu), Cornelia Kallisch (Gräfin Geschwitz), Peter Keller (Der Medizinalrat), Steve Davislim (Der Maler), Alfred Muff (Dr. Schön), Peter Straka (Alwa), Guido Götzen (Schigolch), Andrea Bönig (Der Gymnasiast), Katharina Peetz (Theatergardrobiere), Rolf Haunstein (Tierbändiger/Der Athlet), Martin Zysset (Der Prinz/Kammerdiener), Werner Gröschel (Der Theaterdirektor), Lynn Lange (enfant), Orchester der Oper Zürich, Franz Welser-Möst (direction), Sven-Eric Bechtolf (mise en scène), Rolf Glittenberg (décors), Marianne Glittenberg (costumes), Jürgen Hoffmann (lumières)
Enregistré à l’Opernhaus de Zurich (2002) – 164’
DVD Arthaus 101 565 (distribué par Intégral) – Format 16:9 – Region code: 0 – Son PCM stéréo, DD 5.1, DTS 5.1





Sélectionné par la rédaction


Déjà éditée chez TDK, cette Lulu constitue une approche idéale pour ceux qui ne veulent pas se passer de l’image. Comme l’apprend le bonus, Sven-Eric Bechtolf n’avait jamais abordé l’opéra avant cette production zurichoise de 2002. Le résultat convainc sans réserve : en ne s’engouffrant pas exagérément dans le morbide et le sinistre, bien qu’elle n’élude évidemment pas ces aspects, sa mise en scène se distingue pas le jeu d’acteur, au cordeau, et la force de son propos. Bonne idée que de doubler la Lulu adulte avec la Lulu enfant, abusée par Schön, et de représenter Jack l’éventreur sous les traits, justement, du docteur.


Le parcours singulier de cette femme captive plus de deux heures durant – la version inachevée en deux actes a été retenue – grâce, pour commencer, à Laura Aikin qui donne (et montre) beaucoup de sa personne. L’identification au rôle-titre est totale, la présence souveraine, la voix endurante. La soprano livre une prestation d’anthologie, inattaquable sur le plan théâtral et vocal, tandis que le reste de la distribution, persuasive, se hisse à un niveau également élevé. Franz Welser-Möst obtient force et netteté de la part de l’Orchestre de l’Opéra de Zürich, engagé à défaut d’être décapant, dont il deviendra le directeur musical en 2005. Aspect non négligeable, la caméra filme adroitement ce spectacle d’une grande valeur esthétique : les prises de vue raisonnablement proches des chanteurs alternent avec les visions d’ensemble qui rendent justice au décor monumental de Rolf Glittenberg. Cette publication des plus recommandables bénéficie de sous-titres à disposition des francophones et comporte une notice (en anglais, français et allemand) un peu trop succinte, comme souvent dans les DVD.


Sébastien Foucart

 

 

 

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