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12/30/2007 Jacques Offenbach : Le Docteur Ox (arrangement Thibault Perrine)
Aurélia Legay (Prascovia), Jacques Gomez (Shaoura), Sarah Jouffroy (Naïa), Sylvia Kevorkian (Alda), Christophe Crapez (Ox), Emmanuelle Goizé (Ygène), Alain Trétout (M. van Tricasse), Claire Delgado-Boge (Mme van Tricasse), Edwige Parat (Suzel), Karine Godefroy (Lotché), Christophe Grapperon (Niklausse/Koukouma), Jean-Christophe Hurtaud (Josse/Ararat), Loïc Boissier (Frantz), Laurent Bourdeaux (Le grand personnage de Virgamen), Stéphan Druet (narrateur), Patrick Ledoux (Le facteur, un contremaître)
Stéphan Druet (mise en scène), Florence Evrard (scénographie), Elisabeth de Sauverzac (costumes), Philippe Lacombe (lumières)
Anton Martynov, Pablo Schatzman (violon), Laurent Camatte (alto), Vérène Westphal (violoncelle), Cédric Carlier (contrebasse), Anne-Cécile Cuniot, Benoît Roulet (hautbois), Alexandre Chabod (clarinette), Yannick Mariller (basson), Takénori Némoto (cor, cornet), Thierry Le Cacheux (percussion), Nicolas Ducloux (piano), Benjamin Lévy (direction)
Enregistré en public à Paris (décembre 2003) – 160’10
DVD Tourbillon TRB001 (distribué par Intégral) – Son Dolby digital 5.1 – Format 16/9 (All regions)
Nous sommes en 2003: une jeune compagnie qui, associant des anciens des Musiciens du Louvre de Marc Minkowski, a pris le nom d’une opérette d’Offenbach, Les Brigands, et en a déjà exhumé deux autres, Geneviève de Brabant en 2001 puis Barbe Bleue l’année suivante, accède à la notoriété en s’attaquant à un opéra bouffe en trois actes et six tableaux jamais donné en France depuis sa création, Le Docteur Ox (1877), sur un livret tiré d’une nouvelle de Jules Verne.
Comme l’ensemble de la critique, ConcertoNet s’était alors enthousiasmé pour cette réussite (voir ici) dont la parution en DVD (avec sous-titres en français, anglais et allemand) ne gâche rien, bien au contraire. On le doit d’abord à une réalisation très mobile, grâce à une caméra qui donne l’impression de se déplacer parmi les acteurs, sans négliger la fosse ni les coulisses: une façon de filmer extrêmement vivante et réaliste, tout à fait à l’image de ces représentations, captées qui plus est en public.
Mais on le doit aussi à des bonus de grande qualité. Hormis de décevants «Portraits» (le simple texte de la biographie (en anglais) et la photo de chacun des participants au spectacle), il s’agit de deux documentaires d’un peu plus d’un quart d’heure chacun, méritant d’être regardés avant même la pièce proprement dite: un «Making Ox» témoignant de cette précieuse interaction entre chacun des intervenants – chef, metteur en scène, scénographe, concepteur des lumières, costumière – à la base du travail d’équipe qui fait toute la force d’une production lyrique; une «Histoire d’Ox» dans laquelle les spécialistes – Jean-Claude Yon pour Offenbach, Alexandre Tardieu pour Verne – décrivent la genèse de l’œuvre, sur fond d’une iconographie soigneusement choisie.
D’un orange revigorant à l’unisson du boîtier, un court livret (en français, anglais et allemand) écrit par J.-C. Yon vient compléter cette édition de grande qualité.
Simon Corley
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