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03/12/2007 Hector Berlioz : Harold en Italie, opus 16
Gustav Mahler : Symphonie n° 1
Cynthia Phelps (alto), Orchestre philharmonique de New York, Lorin Maazel (direction)
Enregistré en public à New York (25-27 mai 2006) – 99’02
Un album Deutsche Grammophon 477 638-7 (disponible exclusivement par téléchargement à compter du 20 février 2007 sur les plateformes FNAC music, iTunes music store et Virgin)
Est-ce parce qu’il a quitté le National en 1990 et assez peu dirigé à Paris depuis? Se réaccoutumer au style de Lorin Maazel, DG concert après DG concert, dans une série d’albums new-yorkais à la programmation peu aventureuse, demeure décidément bien difficile, ce dont ce copieux programme témoigne à nouveau.
Dans ce contexte, Harold en Italie (1834) de Berlioz, certes opulent, ronflant et spectaculaire, constitue plutôt une bonne surprise, cette conception extérieure étant ici défendue avec panache et servie par le bel alto de Cynthia Phelps, principal du Philharmonic.
Dans la Première symphonie (1888) de Mahler, Maazel a le mérite d’observer la reprise du premier mouvement, mais il gâche une interprétation prometteuse par ces coquetteries, exagérations, ralentis et autres caprices qu’il a toujours affectionnés et que, selon l’humeur, on jugera consternants ou comiques. Visant à des effets destinés à se mettre en valeur ainsi que son orchestre, ces travers culminent dans un troisième mouvement qui condamne cette version de façon rédhibitoire.
Simon Corley
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