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02/03/2007
Dimitri Chostakovitch : Symphonie n°9, opus 70* – Concerto pour violon et orchestre n°1, opus 77
Michael Erxleben (violon)
Berliner Sinfonie-Orchester, Claus Peter Flor (direction)
Enregistré à la Christuskirche de Berlin (septembre 1987*, mai 1990) – 73’16
Berlin Classics 13732BC (distribué par Intégral)




Berlin Classics réédite deux enregistrements du Berliner Sinfonie-Orchester dirigé par Claus Peter Flor à l’époque où il en fut le Generalmusikdirektor. Consacrés à Chostakovitch, ils ne bouleversent pas notre approche du compositeur mais on retiendra une Neuvième Symphonie particulièrement soignée, tant du point de vue de la prestation de l’orchestre (cordes souples et légères dans l’Allegro, bois et vents en verve dans le Moderato et le Presto) que de l’interprétation, loin d’être confinée dans le premier degré. Comme on s’y attend, cette version est énergique, pleine de fraîcheur et de pétillant, suffisamment ambiguë, dramatique dans le Largo et bien construite (efficace enchaînement des épisodes dans l’Allegretto conclusif). A l’écoute de cette Neuvième, on se plait à imaginer la colère de Staline…


Le Premier Concerto pour violon est plus décevant. Cette interprétation surprend d’emblée par sa lenteur (47 minutes, dont 21 pour la Passacaille) qui, si elle convient dans le Nocturne, rendu dans toute son angoisse, s’avère en revanche problématique dans la Passacaille où, exacerbée à l’approche de la cadence, elle affaiblit la ligne de force et affaiblit l’architecture. Le Scherzo laisse perplexe car si le tempo est raisonnable au début, celui se précipite brusquement à plusieurs reprises, comme si on appuyait sur la touche "accélérer" de son lecteur. La justesse du jeu de Michael Erxleben laisse souvent à désirer et la ligne mélodique de sa partie accuse quelque instabilité. Mieux vaut oublier sa Cadence, ni grandiloquente ni même démonstrative, mais tout simplement bizarre et incohérente. Rondement mené, le Burlesque rachète un peu l’ensemble. Retour à Oïstrakh ou, au rayon des nouveautés, à Sergey Khachatryan (ici).


Sébastien Foucart

 

 

 

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