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11/20/2006
Wolfgang Amadeus Mozart : Concertos pour piano n° 14, K. 449, n° 16, K. 451, et n° 27, K. 595
Orchestre de chambre de Prague, Paul Badura-Skoda (piano et direction)
Enregistré à Prague (19-23 avril 2004) – 78’57
TransArt TR 140 (distribué par Naïve)
Paul Badura-Skoda n’a bien évidemment pas attendu 2006 pour s’intéresser à Mozart, probablement son compositeur de prédilection, au-delà même de Haydn, Beethoven ou Schubert. Ce disque est d’ailleurs le troisième, chez Transart, d’une série consacrée aux concertos pour piano (et précédemment entamée chez Valois), pour laquelle il dirige l’Orchestre de chambre de Prague depuis son Steinway qui fait parfois office de continuo. Le pianiste autrichien est également le signataire de la passionnante notice de présentation (en allemand, en français – où le B allemand est systématiquement traduit par si au lieu de si bémol – et en anglais).
Alors que les deux précédents albums ne comprenaient que deux concertos (Vingt-quatrième et Vingt-sixième, Dix-septième et Dix-neuvième), celui-ci en présente généreusement trois. Alerte et brillant, le Seizième (1784) augure bien de ce programme, avec un Andante particulièrement allant: on ne s’ennuie pas un seul instant tant les musiciens semblent se prendre au jeu, même si la qualité de la formation tchèque est loin d’être idéale.
D’un propos plus sérieux, le Quatorzième (1784) est hélas plus en retrait, et l’on se demande où sont passés cet entrain et cette respiration qui faisaient merveille dans le Seizième. Dans l’ultime Vingt-septième (1791), le parti pris, parfaitement défendable, consistant, au lieu d’en faire a posteriori un nostalgique chant du cygne, à considérer que Mozart ne savait pas qu’il s’agirait en fait de sa dernière contribution au genre, se heurte à une interprétation étonnamment prudente, manquant de vie, et à des phrasés trop souvent raides et prosaïques.
Le site de Paul Badura-Skoda
Le site de l’Orchestre de chambre de Prague
Simon Corley
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