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12/20/2020
Albert Roussel: Divertissement, opus 6
Charles Koechlin: Sonate pour basson et piano, opus 71
Paul Taffanel: Andante pastoral et Scherzettino pour flûte et piano
Vincent d’Indy: Sarabande et Menuet, opus 72
André Messager: Morceau de concours pour clarinette et piano
Jean Françaix: L’Heure du Berger
Emmanuel Chabrier: Larghetto pour cor et piano (arrangement Marcel Labey)
Eugène Bozza: Pastorale pour hautbois et piano, opus 37
Alexandre Tansman: Le Jardin du Paradis: «La Danse de la Sorcière»
Vincent Lucas (flûte), Alexandre Gattet (hautbois), Philippe Berrod (clarinette), André Cazalet (cor), Marc Trénel (basson), Laurent Wagschal (piano)
Enregistré à Antony (3-5 mars 2020) – 63’19
Indésens INDE142 (distribué par Socadisc)
 Sélectionné par la rédaction
Après Schumann, Saint-Saëns Poulenc et Dutilleux, voici une encore une brillante réussite à mettre à l’actif des vents de l’Orchestre de Paris: un programme de musique française de Chabrier à Françaix, tant il est vrai qu’en France, l’excellence de la tradition instrumentale dans ce domaine a toujours stimulé l’imagination des compositeurs.
Cette fois-ci, les musiciens jouent à la fois collectif et individuel.
Dans la première catégorie, des pièces pour quintette d’instruments à vent et piano: la fraîcheur du Divertissement (1906) de Roussel, le délicat néoclassicisme de Sarabande et Menuet (1886/1918) de d’Indy, l’exotisme capiteux de «La Danse de la Sorcière» (1923) de Tansman et L’Heure du Berger (1947/1972) d’un Françaix plus canaille que jamais.
Dans la seconde catégorie, chacun des souffleurs se présente, toujours en compagnie du remarquable Laurent Wagschal. Est-il besoin de préciser que tous font merveille? Vincent Lucas dans Andante pastoral et Scherzettino (1907) de Taffanel, Alexandre Gattet dans le Fantaisie pastorale (1939) de Bozza, Philippe Berrod dans le Morceau de concours (1899) de Messager, Marc Trénel dans la Sonate (1919) de Koechlin et André Cazalet dans le Larghetto (1875) de Chabrier abordent ces pages de petite dimension avec sérieux, soignant la sonorité et la virtuosité mais sans oublier la légèreté, l’humour et, bien sûr, l’esprit français.
Le site de Laurent Wagschal
Simon Corley
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