About us / Contact

The Classical Music Network

CD

Europe : Paris, Londn, Zurich, Geneva, Strasbourg, Bruxelles, Gent
America : New York, San Francisco, Montreal                       WORLD


Newsletter
Your email :

 

Back

01/14/2020
«Romance»
Wolfgang Amadeus Mozart : Don Giovanni, K. 527: «Vedrai carino» – Le nozze di Figaro, K. 492: «Giunse alfin... Deh vieni non tardar» – Idomeneo, K. 366: «Quando avran fine omai... Padre, Germani, addio!» & «Solitudini amiche... Zeffiretti lusinghieri» – Zaide, K. 344: «Ruhe sanft, mein holdes Leben»
Piotr Ilyitch Tchaïkovski: Sept Romances, opus 47: 7. «N’étais-je pas comme un brin d’herbe?» – Iolanta, opus 69: Prélude et «Pourquoi n’ai-je pas souffert autrefois?»
Antonín Dvorák: Rusalka, opus 114, B. 203: «Chant à la lune»
Eugen Doga: Te stiam numai din nume – Ochiul tău iubit – Valsul

Valentina Nafornită (soprano), Münchner Rundfunkorchester, Keri-Lynn Wilson (direction)
Enregistré au studio 1 de la Radio bavaroise, Munich (juin 2019) – 56’06
Outhere OMF 705





Outhere et la Radio bavaroise nous ont habitués à de meilleures coproductions que ce récital commercialement baptisé «Romance» de Valentina Nafornită. Ce jeune soprano moldave a fait, nous dit-on, sensation au Staatsoper de Vienne dans le rôle de Papagena. Cela n’en fait en rien une Susanna, ni même une Zerlina comme cet enregistrement voudrait nous le faire croire, encore moins une Zaïde ni une Ilia. La voix, qui fait peut être merveille dans le rôle comique de Papagena, reste nasale, installée dans le masque, ne s’épanouit jamais, n’est jamais stable et peine avec des stridences horribles dans les difficultés de ces rôles. La prononciation dans tous ces airs est totalement exotique.


On a pu entendre Valentina Nafornită à l’Opéra de Paris dans le rôle de Iolanta de Tchaïkovski (reprise de 2019) et noté qu’elle y était moins à l’aise notamment dans les aigus que Sonya Yoncheva en 2016. On la retrouve dans ce rôle et il est évident qu’elle est plus épanouie dans le répertoire slave qu’elle défend dans la seconde partie du programme, notamment le «Chant à la lune» de Rusalka et des chansons moldaves d’Eugen Doga (né en 1937). L’accompagnement de l’Orchestre de la Radio de Munich sous la direction de la Canadienne Keri-Lynn Wilson est de pure routine.


Olivier Brunel

 

 

 

Copyright ©ConcertoNet.com