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05/26/2017
Amanda Maier : Concerto pour violon en ré mineur [*] – Quatuor avec piano en mi mineur
Amanda Maier & Julius Röntgen : Mélodies et danses suédoises

Gregory Maytan (violon), Ann-Sofi Klingberg (piano), Bernt Lysell (alto), Sara Wijk (violoncelle), Helsingborgs Symfoniorkester, Andreas Stoehr (direction)
Enregistré au Konserthus de Helsingborg (3-4 septembre 2015 [*]) et au Konserthus de Västerås (12-14 juin 2016) – 63’55
dB Productions dBCD 174 – Notice en anglais


 Sélectionné par la rédaction





C’est semble-t-il le tout premier disque entièrement consacrée à la compositrice suédoise Amanda Maier (1853-1894), trop tôt disparue du fait de la tuberculose. Violoniste virtuose assez douée pour parfaire ses études aux Conservatoires de Stockholm et surtout de Leipzig, elle reçoit les cours de composition de Carl Reinecke notamment, avant d’épouser le Germano-Néerlandais Julius Röntgen (1855-1932), également compositeur. Très soutenue par son mari, elle consacre malheureusement peu de temps à son art, même si ce premier volume laisse entendre que d’autres pépites vont être exhumées prochainement. On découvre tout d’abord le Concerto pour violon (1875), l’une de ses œuvres de jeunesse, dont les deux derniers mouvements ont malheureusement été perdus. Autour de l’influence indéniable de Mendelssohn dans la grande ligne classique, Maier annonce déjà Brahms par l’intensité et le souffle qui se dégage de cet Allegro aux dimensions éloquentes (un peu plus de 17 minutes), idéalement interprété par Gregory Maytan au violon.


Mais c’est peut-être plus encore son Quatuor avec piano (1891), ultime œuvre à son catalogue, qui démontre tout le talent de cette compositrice, très inspirée ici. Maier a le sens de la forme et de l’élan fluide, en un ton clair et lumineux où le piano d’Ann-Sofi Klingberg domine. Ses partenaires ne sont pas en reste pour faire de ce Quatuor la réussite incontournable de ce disque. C’est manifestement son mari qui a achevé l’œuvre, sans que l’on soit en mesure de démêler l’importance de ses ajouts et modifications. On retrouve encore la patte de son mari dans les Mélodies et danses suédoises pour violon et piano composées en commun en 1882. Ann-Sofi Klingberg et Gregory Maytan se régalent de ces miniatures aux atmosphères tour à tour intimistes et enlevées, en des contrastes savamment dosés. Un très beau disque qui donne envie de découvrir plus avant le corpus de cette compositrice.


Florent Coudeyrat

 

 

 

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