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02/14/2017
Casse-Noisette
George Balanchine (chorégraphie), Piotr Ilyitch Tchaïkovski (musique), Fiona Brennan (Marie), Maximillian Brooking Landegger (Fritz), Adam Hendrickson (Herr Drosselmeier), Colby Clark (Le casse-noisette, Le prince, Le neveu de Drosselmeyer), Megan Fairchild (La fée Dragée), Joaquín De Luz (Le cavalier), Ask LaCour (Dr. Stahlbaum), Gwyneth Muller (Frau Stahlbaum), Ashley Bouder (La fée Rosée), Daniel Ulbricht (Le prince Orgeat), Teresa Reichlen (Le café), New York City Ballet, New York City Ballet Orchestra, Fayçal Karoui (direction musicale), Rouben Ter-Arutunian (décors), Ronald Bates (lumières, actualisées et réalisées par Mark Stanley), Karinska (costumes), Alan Skog (réalisation)
Enregistré en public au Lincoln Center, New York (14 décembre 2011) – 100’ (+ bonus Behind the Stage 10’)
C Major Blu-ray 738704 (ou DVD 738608) – Region Code: A, B, C – Format: 1080i 16:9/HD – Son: PCM Stereo/DTS-HD MA 5.0 Surround Sound – Notice en anglais, allemand et français
 Sélectionné par la rédaction
Casse-Noisette aux Etats-Unis est une institution. Rien qu’à New York, on dénombrait cet hiver huit productions du ballet de Tchaïkovski et Petipa dont la plus courue, et ceci depuis sa création en février 1954, est celle du New York City Ballet (NYCB) réalisée par son fondateur, George Balanchine, qui n’a depuis jamais quitté l’affiche. La parution sur les supports vidéo filmée en décembre 2011 est un apport précieux à la déjà vaste vidéographie de ce fascinant ballet.
La réputation de cette chorégraphie qui semble aussi fraîche qu’au premier jour n’est pas usurpée. Elle repose sur deux composantes. Celle, très spectaculaire, de l’entreprise avec environ 150 participants, dont cinquante enfants de la School of American Ballet, son légendaire sapin pesant une tonne et dont la taille passe de 4 à 12 mètres au moment du cauchemar de Marie, sa véritable tempête de neige pour la danse des flocons, l’invraisemblable costume de 3 mètres de diamètre de Madame Gingembre, les superbes décors de Rouben Ter-Arutunian et les éclairages légendaires de Ronald Bates réalisés pour le film par Mark Stanley.
Et la chorégraphie de Balanchine qui, si elle ne s’éloigne guère, pour le schéma d’ensemble, du livret original de Marius Petipa, porte indéniablement la touche Balanchine (Balanchine touch), principalement dans la seconde partie. Car si la soirée de Noël chez les Stahlbaum reste fidèle à l’original (avec des trouvailles charmantes et un réglage millimétrique des danses des enfants), c’est surtout tous les numéros du voyage de Marie et Fritz dont la chorégraphie est moins conventionnelle, moins folklorique et porte le soin et l’empreinte de Mr. B.
Les rôles principaux sont tenus à la perfection par des principals du NYCB, Fionna Brennan et Maximilian Brooking Landegger (Marie et Fritz) et pour le pas de deux final par Megane Fairchild et Joaquine De Luz. Mais c’est surtout un travail d’ensemble de tout premier ordre de la troupe du NYCB qui fait la valeur de ce superbe spectacle désormais accessible à tous.
Olivier Brunel
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