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07/15/2016 Johann Strauss : Eine Nacht in Venedig Herbert Lippert (Kapitän), Richard Samek (Caramello, 1. Offizier), Roman Martin (Pappacoda), Elena Puszta (Annina), Verena Barth-Jurca (Ciboletta), Heinz Zednik (Senator Delacqua), Joesi Prokopetz (Senator Barbaruccio), Ernst-Dieter Suttheimer (Senator Testaccio), Dagmar Schellenberger (Barbara), Verena Scheitz (Agricola), Marina Alsen (Constantia), Otto Jaus (Enrico Piselli, 2. Offizier), Peter Vargyas (Ein Stewart), Michal Stípa (Die Traumfigur), Peter Matic (Voix du Prologue), Ballett und Statisterie der Seefestspiele Mörbisch, Chor der Seefestspiele Mörbisch, Thomas Böttcher (chef de chœur), Festival Orchester Mörbisch, Andreas Schüller (direction musicale), Karl Absenger (mise en scène), Walter Vogelweider (décors), Susanne Thomasberger (costumes), Jürgen Erntl (lumières), Mirko Mahr (chorégraphie)
Enregistré en public à Mörbisch (2015) – 148’
VideoLand Klassik VLMD 021 – – Son Stereo Dolby 2.0 – Format NTSC 16:9 – Region Code: 0 – Sous-titres en anglais, notice en allemand et en anglais
Sélectionné par la rédaction
Cinquième production dans l’histoire du festival de Mörbisch pour cette opérette en trois actes de Johann Strauss II, donc une parmi les plus représentées dans ce lieu consacré à l’opérette viennoise. Karl Absenger en a situé l’action dans une époque contemporaine, celle où à Venise accostent de très gros bateaux de tourisme, sujet polémique par excellence, quand la précédente production, en 1999 , de Helmuth Lohner et Rolf Langenfass faisait plus place aux gondoles. Sa mise en scène est d’une clarté totale malgré la complexité de l’action au deuxième acte et la transposition habile fonctionne parfaitement.
Ce qui distingue ce cru 2015 du festival est que la distribution est d’une homogénéité totale. Personne ne vole la vedette à personne et le plus réputé des chanteurs de la distribution, le ténor autrichien Heinz Zednik, qui joue un des trois sénateurs, se fond parfaitement dans l’ensemble. Le Pappacoda de Roman Martin est impayable et Dagmar Schellenberger parfaite en Barbara.
La partition comme toujours a été très agrémentée de numéros additionnels, notamment des extraits des opérettes La Guerre joyeuse et Cagliostro ainsi que des danses (Valse de l’empereur, Galop des bandits, polkas A la chasse et Train de plaisir) pour les chorégraphies très réussies de Mirko Mahr. La chanson «Sei mir gegrüsst, holdes Venezia» est un ajout de la révision de l’opérette par Erich Korngold et Ernst Marischka, et le «Schwips-Lied» est extrait de celle réalisée par Anton Paulik et Alfred Jerger. Donc une version très complète musicologiquement. L’ensemble est solidement dirigé par Andreas Schüller et le Chœur du festival très en verve.
On y opposera une référence filmée en studio de la série réalisée par Unitel dans les années 1980 pour la télévision, plus courte, avec des atouts de cinéma et la présence exceptionnelle de Julia Migenes en Ciboletta, Erich Kunz en Delacqua, Trudeliese Schmidt en Barbara et anecdotiquement celle de Ljuba Welitsch, une Salomé historique, en Agricola (DVD Deutsche Grammophon).
Olivier Brunel
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