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09/11/2015
Gustav Mahler : Symphonies n° 7 [1], n° 8 [2] et n° 9 [3]
Sally Matthews (soprano, Magna Peccatrix), Ailish Tynan (soprano, Una Poenitentium), Sarah Tynan (soprano, Mater Gloriosa), Sarah Connoly (mezzo-soprano, Mulier Samaritana), Anne-Marie Owens (mezzo-soprano, Maria Aegyptiaca), Stefan Vinke (ténor, Doctor Marianus), Mark Stone (baryton, Pater Ecstaticus), Stephen Gadd (baryton, Pater Profondus), Philharmonia Chorus, Philharmonia Voices, BBC Symphony Chorus, Boys of the Eton College Chapel Choir, Philharmonia Orchestra, Lorin Maazel (direction)
Enregistré en public au Southbank Center’s Royal Festival Hall, London (26 mai [1], 1er [2] et 9 [3] octobre 2011) – 281’40
Coffret de six disques Signum Records SIGCD362 – Notice de présentation en anglais





Après les premier (Symphonies n° 1, 2, 3) et deuxième (Symphonies n° 4, 5, 6) volumes, il restait peu d’espoir que cette intégrale Mahler signée Lorin Maazel (1930-2014) réservât une bonne surprise.


L’espoir s’éteint malheureusement dès une Septième Symphonie déséquilibrée et déroutante. La faute à un premier et, dans une moindre mesure, un dernier mouvements pachydermiques dans leurs climats et difformes dans leurs dynamiques. De même, la Neuvième Symphonie s’ouvre de la pire des manières, avec un Andante comodo déformé par des tempos qui traînent en longueur. Si le mouvement suivant s’écoule sans relief particulier, le Rondo-Burleske assume sa virtuosité mais se fait trop glissant – presque liquide à force de lisser les angles. Autant dire que les fortissimos de l’Adagio final explosent sans retenue – mais également sans que cette interprétation ne laisse d’empreinte durable. Partout pourtant, les instrumentistes du Philharmonia se couvrent de gloire.


L’exécution de la Huitième Symphonie ne change pas la donne. Bien que le Veni, Creator Spiritus soit fort bien chanté, des tempos erratiques le discréditent assez vite et l’on ne cesse de se demander pourquoi Maazel les étire au-delà de toute logique, au risque de déformer la partition et d’en amoindrir l’impact. Connaissant moins de chutes de tension, la Scène finale de Faust est un peu le miroir inversé de la première partie de cette Symphonie des Mille: les solistes déçoivent (notamment un ténor dépassé, des barytons anonymes et des voix féminines inégales – manquant parfois de puissance) alors que les occasionnels ralentis de la baguette gênent beaucoup moins que dans l’Hymnus initial. Lorin Maazel n’en livre pas moins une version trop alanguie et hédoniste de l’œuvre. Signalons toutefois des chœurs d’une homogénéité suave et un orchestre toujours irréprochable.


Gilles d’Heyres

 

 

 

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