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09/17/2000 François Couperin : Les Apothéoses
Hespérion XX, Jordi Savall (direction). Astrée naïve (ES9947)
De même que pour le fameux Tableau de l’opération de la taille, les deux apothéoses de Couperin (Lully et Corelli) introduisent le dire instrumental par une prose indicative : Lully aux Champs Elysées, concertant avec les Ombres lyriques. Ca virevolte, ça languit, ça murmure, ça danse et ça déclame – et nous sommes réjouis. Dans le Concert instrumental sous le titre d’apothéose composé à la mémoire immortelle de l’incomparable Monsieur de Lullyl’heure est la réunion et la confrontation des goûts. Une réponse se trouve dans son double Le Parnasse ou l’apothéose de Corelli. La fine fleur de la nouvelle vague musagète se retrouvait pour ces deux tombeaux et offrait à sa manière un beau mélange des goût à travers la diversité des nations : Monica Huggett, Chiara Banchini, Jordi Savall, Ton Koopman et Hopkinson Smith. Un enregistrement qui n’a aucunement vieilli et qui procure toujours le même émerveillement devant la musique du grand Couperin. Frédéric Gabriel
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