About us / Contact

The Classical Music Network

CD

Europe : Paris, Londn, Zurich, Geneva, Strasbourg, Bruxelles, Gent
America : New York, San Francisco, Montreal                       WORLD


Newsletter
Your email :

 

Back

05/08/2015
Edward Elgar : Scenes from the Saga of King Olaf, Opus 30 – The Banner of Saint George, opus 33
Emily Birsan (soprano), Barry Banks (ténor), Alan Opie (baryton), Bergen Filharmoniske Kor, Collegiûm Mûsicûms Kor, Edvard Grieg Kor, Håkon Matti Skrede (chef de chœur), Bergen Filharmoniske Orkester, Andrew Davis (direction)
Enregistré au Grieghallen, Bergen (16-19 juin (King Olaf) et 19-20 (The Banner) juin 2014) – 112’25
Double SACD Chandos CHSA 5149(2) – Notice et livret en allemand, anglais et français





C’est à l’âge déjà avancé de 42 ans qu’Elgar parvint à s’imposer comme un compositeur important avec son tout premier chef-d’œuvre incontestable, les Variations Enigma. Toutes les grandes œuvres encore aujourd’hui au répertoire ont été composées après 1899, que ce soient The Dream of Gerontius, Pomp and Circumstance, les concertos pour violon et violoncelle ou les deux Symphonies. Les œuvres précédant cette période de maturité sont moins connues, et c’est tout le mérite de ce nouveau disque d’Andrew Davis que de contribuer à faire connaître davantage la première manière du grand compositeur victorien. Souvent comparée au Kullervo de Sibelius, l’épopée évangélique de la Saga du Roi Olaf (1896) déçoit par un texte assez pauvre, heureusement compensé par l’élan généreux, presque naïf, d’Elgar dans cette œuvre.


Ardent défenseur de la musique anglaise, Andrew Davis bénéficie d’une superbe prise de son et d’interprètes de haut niveau, que ce soient les chœurs bien préparés ou l’excellent orchestre de Bergen. Mais sa direction aux arêtes polies gomme toute aspérité pour privilégier un confort trop convenu pour offrir un relief suffisant à cette partition. On restera ainsi attaché à la version flamboyante de Vernon Handley (EMI, 1984), toujours passionnant avec son geste nerveux et anguleux. L’œuvre contemporaine gravée en complément (beaucoup plus courte), La Bannière de saint George (1897), n’échappe malheureusement pas aux mêmes griefs. Une vision un rien trop lisse de la part d’Andrew Davis.


Florent Coudeyrat

 

 

 

Copyright ©ConcertoNet.com