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01/27/2012
Claude Debussy : Fantaisie pour piano et orchestre – Rapsodie pour clarinette et orchestre – Rapsodie pour saxophone et orchestre (orchestration Roger-Ducasse) – Deux Danses
Paul Meyer (clarinette), Alexandre Doisy (saxophone), Jean-Yves Thibaudet (piano), Emmanuel Ceysson (harpe), Orchestre national de Lyon, Jun Märkl (direction)
Enregistré à Lyon (30 septembre et 1er octobre [Rhapsodie pour clarinette], 30 octobre [Rapsodie pour saxophone, Deux Danses] 2010 et 18 mars 2011 [Fantaisie]) – 51’22
Naxos 8.572675





Ce septième volume de l’intégrale Debussy réalisée par Jun Märkl et l’Orchestre national de Lyon paraît à un moment doublement crucial: le départ du chef allemand de la capitale des Gaules, où il est remplacé depuis cette saison par Leonard Slatkin dans les fonctions de directeur musical, et le sesquicentenaire du compositeur français. Le programme, au minutage un peu chiche, présente une série de quatre œuvres concertantes qui, si elles sont assez régulièrement enregistrées isolément – à défaut, pour la plupart, d’être fréquemment données en concert – sont en revanche rarement regroupées de la sorte.


Si négligées soient-elles et quoique demeurant d’importance mineure dans l’œuvre pour orchestre de Debussy, elles ne sont pas abordées ici avec la moindre désinvolture. Elles sont même servies par des solistes de premier ordre: rien moins que Jean-Yves Thibaudet, par exemple, dans la d’indyste Fantaisie (1890), partition de (relative) jeunesse ayant cependant fait l’objet de révisions ultérieures, prises en compte dans l’édition de 1968 ici utilisée. Il en va de même de Paul Meyer dans la Première Rhapsodie (1910/1911) pour clarinette et d’Alexandre Doisy dans la non moins brève Rhapsodie (1911) pour saxophone (alto), une commande que Debussy, de très mauvais cœur, mit seize ans à honorer, bien que payée de longue date – Roger-Ducasse dut même en achever l’orchestration à titre posthume, ainsi que le rappelle la notice (en anglais) de Keith Anderson.


Ce sont les pages sans doute les plus connues – notamment parce que le répertoire des harpistes est relativement moins étendu – qui referment la marche. Avec Emmanuel Ceysson, soliste de l’Orchestre de l’Opéra national de Paris depuis 2006, les Deux Danses (1904), destinées, comme Introduction et Allegro de Ravel, à la harpe chromatique Erard, sont bien mises en valeur, avec un orchestre plutôt acéré qui évite, comme au tout au long de ce disque, la pente glissante de l’impressionnisme.


Le site de Paul Meyer
Le site d’Alexandre Doisy


Simon Corley

 

 

 

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