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07/03/2011
Ernö Dohnányi : Sextuor pour piano, violon, alto, violoncelle, clarinette et cor, opus 37
Krzysztof Penderecki : Sextuor pour clarinette, cor, trio à cordes et piano

Ensemble Kheops: Muhiddin Dürrüoglu (piano), Graf Mourja (violon), Lise Berthaud (alto), Marie Hallynck (violoncelle), Ronald Van Spaendonck (clarinette), Hervé Joulain (cor)
Enregistré à la Salle philharmonique de Liège (juin et décembre 2010) – 58’55
Fuga Libera FUG585 (distribué par Outhere)





Après un album réunissant les Trios pour clarinette, violoncelle et piano de Beethoven (FUG535), l’Ensemble Kheops joue cette fois à six dans un couplage original et, sauf erreur, inédit au disque : le Sextuor pour piano, violon, alto, violoncelle, clarinette et cor (1935) d’Ernö Dohnányi (1877-1960) et celui, pour le même effectif et composé en 2000, de Krzysztof Penderecki (né en 1933).


Clairement inscrite dans la tradition germanique, la première œuvre dénote l’influence de Brahms, que le Hongrois a fréquenté, mais aussi, dans une certaine mesure, de Mahler. Elle se caractérise par un ton et des couleurs relativement contrastés tout en conservant une réelle cohérence. Le dernier mouvement fait entendre des accents relevant du jazz, bien que le compositeur n’ait guère prisé ce genre. De durée à peu près identique, en deux mouvements, le second presque deux fois plus long que le premier, le Sextuor de Penderecki réclame une solide virtuosité de la part de ses interprètes. Malgré sa complexité de forme et de texture, cette œuvre vive, capiteuse, épicée et, pour tout dire, divertissante séduit sans effort de la part de l’auditeur. Même s’il semble éloigné des préoccupations de son auteur lors de ses débuts, cet ouvrage, pour qui sait l’entendre, procure un réel plaisir et mérite plus qu’un intérêt poli. Fondée en 2006 par Muhiddin Dürrüoglu, Marie Hallynck et Ronald Van Spaendonck, cette formation à géométrie variable exécute ces pages de façon stimulante et minutieuse. La maîtrise et la cohésion de ses membres rendent justice à cette musique peut-être pas essentielle, quoi que cela se discute, mais inventive et de grande valeur. Outre une photographie amusante qui représente Graf Mourja mordant le chevalet de son instrument, la notice comporte un texte de présentation une fois de plus exemplaire de Michel Stockhem (en français, allemand et anglais).


Le site de l’Ensemble Kheops


Sébastien Foucart

 

 

 

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