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06/10/2011
Johann Christian Bach : Ebben, si vada – Sentimi, non partir – Sventurata, in van mi legno
Wolfgang Amadeus Mozart : Ah, lo previdi, K. 272 – Per questa bella mano, K. 612 – Ch’io mi scordi di te, K. 505 – Non più... tutto ascoltai, K. 490
Hjördis Thébault, Hiroko Kouda (sopranos), Gustáv Belácek (baryton-basse), Solamente Naturali, Didier Talpain (direction)
Enregistré à la Radio nationale slovaque (août 2008) – 64’56
Brilliant Classics 94116 (distribué par Abeille musique)
Enregistré il y a presque trois ans mais édité seulement aujourd’hui, cet album regroupe, sauf erreur, tous les airs de concert avec instruments obligés de Mozart et de son ami Jean-Chrétien Bach. A la voix s’ajoutent donc un ou plusieurs instruments, comme le hautbois, le violoncelle ou encore, plus classiquement, le pianoforte, un petit orchestre à effectif variable accompagnant le tout. Les sept pièces, dont trois du cadet de Jean-Sébastien, sont réparties entre trois chanteurs. Ces derniers bénéficient du soutien de Solamente Naturali, ensemble slovaque jouant sur instruments d’époque, versé dans la musique allant du XVIIe au début du XIXe siècle et, expression de nos jours communément utilisée, à géométrie variable. La direction est assurée par Didier Talpain, un chef français qui, à en croire la notice (en anglais seulement), effectue sa carrière pour l’essentiel à l’étranger – il n’est pas le seul. Le programme présente un intérêt documentaire, surtout qu’un air de Bach, Sventurata, in van mi legno, n’avait semble-t-il jamais été enregistré.
Sur le plan vocal, le bilan s’avère plutôt satisfaisant grâce surtout à Hjördis Thébault qui possède une voix remarquable, de belle dimension, riche en nuances et en graves. La jeune femme évolue avec tout le naturel requis dans ce répertoire, au même titre que sa consœur Hiroko Kouda, soprano moins ample mais non moins fine. Dans Per questa bella mano, Gustav Belácek livre en comparaison une prestation plus quelconque. Solamente Naturali assure un accompagnement de bonne facture, à la dynamique ajustée correctement en fonction des circonstances, mais les instrumentistes intervenant en solo se montrent plus inégaux. Ainsi les cors et la contrebasse paraissent-ils bien vilains dans, respectivement, Sventurata, in van mi legno et Per questa bella mano.
Le site de Hjördis Thébault
Le site de Gustáv Belácek
Le site de Solamente Naturali
Sébastien Foucart
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