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02/25/2011
Giacomo Puccini : Tosca

Leontyne Price (Floria Tosca), Franco Corelli (Mario Cavaradossi), Cornell MacNeil (Scarpia), Norman Scott (Cesare Angelotti), Paul Franke (Spoletta), Ezio Flagello (Il Sagrestano), George Cehanovsky (Sciarrone), Roald Reitan (Un carceriere), Alan Fischer (Un pastore), The Metropolitan Opera Orchestra and Chorus, Kurt Adler (direction)
Enregistré en public à New York (17 avril 1962) – 115’32
Album de deux disques Sony Classical 88697804682





Inaugurant un nouveau partenariat avec le Met, Sony publie quatre opéras captés entre 1947 et 1962 dans le cadre des traditionnelles représentations radiodiffusées du samedi après-midi. C’est ainsi le premier report «officiel» pour cette Tosca (1900) de Puccini enregistrée en 1962 et déjà parue chez Myto voici quelques années. La photo de couverture met en vedette Leontyne Price (née en 1927) dans le rôle-titre, qu’elle devait ensuite enregistrer en studio à deux reprises: cinq mois plus tard à Vienne avec di Stefano, Taddei et Karajan à Vienne (Decca) puis onze ans plus tard à Londres avec Domingo, Milnes et Mehta (RCA).


Dans une forme vocale éblouissante, elle est entourée ici de deux partenaires de sa génération, Franco Corelli (1921-2003) et Cornell MacNeil (né en 1922). Irrésistible malgré sa tendance à en faire des tonnes, le ténor italien est lui aussi dans l’un de ses rôles de prédilection, dont il a laissé un très grand nombre d’autres témoignages aussi bien en studio – Rome en 1967 (Decca) – qu’en public – Londres en 1957 (Opera d’Oro, Urania), Livourne en 1959 (Walhall, Urania, Myto), New York en 1965 (Melodram), Parme en 1967 (Bel Canto Society), Lisbonne en 1973 (Living Stage) – et même en DVD à Rome en 1956 (VAI). Le baryton américain compose quant à lui un Scarpia d’une grande finesse et la qualité des seconds rôles – notamment le sacristain d’Ezio Flagello – contribue à entretenir la nostalgie d’une solide représentation à l’ancienne. Etait-ce la mise en scène de Dino Yannopoulos (1920-2003)? Toujours est-il qu’on perçoit sur le plateau une atmosphère électrique, une tension et une spontanéité faisant vivre cette musique qui a besoin de passion. La direction musicale de l’Autrichien Kurt Adler (1907-1977), pilier du Met durant trois décennies, où il fut également chef du chœur, contribue à cette animation flamboyante.


Certes, il faut subir les inconvénients d’une captation publique (applaudissements à l’apparition des chanteurs, à la fin de leurs airs et lorsque le rideau tombe) et le fait que l’album ne soit accompagné que d’un résumé de l’action (en anglais seulement) – mais le livret et sa traduction sont aisément accessibles à tout internaute. Dès lors, ces réserves mineures ne suffisent pas à remettre en question le caractère tout à fait recommandable de cette Tosca à prix moyen.


Simon Corley

 

 

 

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