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08/13/2010
«Nelson Freire en concert»
Wolfgang Amadeus Mozart : Sonate n° 12, K. 300k [332]
Robert Schumann : Fantaisie, opus 17
Alexandre Scriabine : Sonate n° 4, opus 30
Claude Debussy : Images (Première série): Reflets dans l’eau – Images (Deuxième série): Poissons d’or
Heitor Villa-Lobos : A Lenda do Caboclo, W166 – As Três Marias, W439
Isaac Albéniz : Iberia:«Evocación» – Navarra

Nelson Freire (piano)
Enregistré en public au Roy Thomson Hall, Toronto (25 mars 1984) – 78’47
Alphée M7865 (distribué par Intégral) – Notice de présentation en français, anglais et allemand





En cette année du bicentenaire de la naissance de Robert Schumann, la reparution de ce disque bien connu est d’autant plus opportune qu’il contient l’une des plus exceptionnelles Fantaisie en ut majeur jamais captées au disque (si complémentaire des versions Richter, Arrau et Argerich), à la fois libre et concentrée, opulente par la richesse du toucher mais désarmante par la pudeur du discours et de l’émotion, jusqu’à un Langsam getragen dont on ne connait pas d’interprétation plus bouleversante.


Il faut dire que cet album Alphée, reproduit en partie dans le volume 29 de l’édition Great Pianists of the 20th Century de Philips (lire ici), a beaucoup fait pour accroître la notoriété de Nelson Freire (né en 1944), lui qui était alors l’un des «secrets les mieux gardés» du monde du piano. Reconnu aujourd’hui comme une légende vivante du clavier, le pianiste brésilien enregistre désormais pour Decca (voir ici ou ici).


Au-delà du Schumann, ce récital de 1984 respire la simplicité virtuose (Scriabine), la virtuosité sous hypnose (Debussy), l’hypnotisme chaleureux (Villa-Lobos), la chaleur simple (Albéniz) et heureuse (Mozart) d’un piano souverain mais tout en souplesse et en légèreté, en poésie et en tendresse, qui conjugue les rythmes avec une infinie liberté et un sens inouï de la musicalité. Les quelques nuances que l’on puisse apporter ne viennent pas tant du côté de la scène (bien peu de fausses notes) que de celui d’une salle fort peu discrète (Mozart, Schumann). La concentration de l’interprète comme le magnétisme qu’il diffuse vers les oreilles de l’auditeur font néanmoins du «miracle de cet après-midi au Roy Thomson Hall de Toronto» (Tom Deacon) un disque incontournable.


Le site de Nelson Freire


Gilles d’Heyres

 

 

 

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