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05/18/2009
Jacques Loussier plays Bach – The 50th Anniversary Recording
Johann Sebastian Bach : Prélude de la Partita pour violon n° 3, BWV 1006 – Invention à deux voix n° 8, BWV 779 – Sicilienne de la Sonate pour flûte et clavier, BWV 1031 – Vivace du Concerto pour deux claviers, BWV 1062 – Toccata, Adagio et Fugue, BWV 564 – Menuet en sol majeur extrait du «Petit livre d’Anna Magdalena Bach», BWV Anh. 114 – Prélude n° 2 du Premier livre du Clavier bien tempéré, BWV 847 – Fantaisie chromatique, BWV 903 – Choral du veilleur «Wachet auf, ruft uns die Stimme» (extrait des Chorals Schübler), BWV 645

Jacques Loussier (piano), Vincent Charbonnier (basse), André Arpino (batterie)
Enregistré à Londres, au Val (Var) et (en public) à Tokyo – 52’58
Telarc CD-83693 (distribué par Socadic)






En 1959, Jacques Loussier, alors âgé de vingt-cinq ans, s’associe au batteur Christian Garros et au bassiste Pierre Michelot pour fonder le Trio Play Bach, dont les adaptations jazzy font le tour du monde, au même moment que celles de Walter/Wendy Carlos et des Swingle Singers. Fort de ce succès, le trio étend son répertoire à d’autres compositeurs, avant de se disperser en 1980. Mais il se reforme dès 1985, à l’occasion du tricentenaire de la naissance de Bach, avec André Arpino et Vincent Charbonnier. C’est dans cette formation qu’un album vient saluer le demi-siècle de la recette infaillible de cet ancien élève d’Yves Nat, qui fêtera ses soixante-quinze ans le 26 octobre prochain.


Dix morceaux et un bonus track enregistré en public à Tokyo illustrent les deux manières dont Loussier s’approprie la musique de Bach. Dans le premier cas, le fil de la partition originale, certes adaptée et ornementée, n’en est pas moins intégralement conservé –Prélude de la Troisième partita pour violon, Sicilienne de la Sonate pour flûte BWV 1031, Fantaisie chromatique (sans sa fugue). Dans le second cas, on quitte le domaine de l’interprétation plus ou moins libre pour une transformation en profondeur, une véritable recréation, par l’insertion de séquences sous forme de développement ou d’improvisation – Invention à deux voix en fa majeur, Vivace du Concerto pour deux claviers en ut mineur, triptyque Toccata, Adagio et Fugue (BWV 564) – au besoin en mettant en avant la basse, comme dans le Prélude en ut mineur du Premier livre du Clavier bien tempéré, étendu à plus de six minutes. De même, le Choral du veilleur, développé sur plus de huit minutes, ne tarde évidemment pas à s’éloigner du modèle, au point d’ailleurs de citer Le beau Danube bleu. Ces deux approches peuvent se cumuler, comme dans le Menuet en sol, précédé d’une courte introduction, énoncé dans son entier avec ses reprises puis brièvement varié, avant le retour des deux sections du thème original.


Autant de procédés qui n’ont rien perdu de leur séduction, tant il est vrai que Bach semble posséder plus que tout autre compositeur cette faculté fascinante de se prêter aux instrumentations et arrangements les plus inattendus.


Le site de Jacques Loussier


Simon Corley

 

 

 

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