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04/23/2009 Café 1930 : Tangos arrangés par Johan Farjot (avec Arnaud Thorette*)
Astor Piazzolla : Adios Nonino – Oblivion* (deux versions) – Café 1930* – Contraste – La Misma Pena – Milonga del ángel – Invierno Porteno* – Tangata – Saint-Louis-en-l’Ile*
Sebastián Iradier : La Paloma
Carlos Gardel & Alfredo Le Pera : El día que me quieras
Julio Cesar Sanders & Cesar Felipe Vedani : Adios Muchachos
Gerardo Hernán Matos Rodríguez : La Cumparsita
Magali Léger (soprano), Karine Deshayes (mezzo), Raphaël Imbert (saxophone), André Ceccarelli (batterie), Chœur de Paris-Sorbonne, Denis Rouger (chef de chœur), Ensemble Contraste: Geneviève Laurenceau (violon), Arnaud Thorette (alto), Raphaël Merlin (violoncelle), Johan Farjot (piano, direction musicale)
Enregistré à Paris (13-17 octobre 2008) – 75’46
Zig-Zag Territoires ZZT090103 (distribué par Harmonia mundi)
Créé en 2000, l’Ensemble Contraste associe au duo formé par le pianiste Johan Farjot et l’altiste Arnaud Thorette le premier violon solo supersoliste du Capitole, Geneviève Laurenceau, et le violoncelliste du Quatuor Ebène, Raphaël Merlin. Chef (il est le nouveau directeur musical de l’Orchestre de Paris-Sorbonne), compositeur et arrangeur, Johan Farjot possède de nombreuses cordes à son arc: en outre, comme en témoigne un entretien avec les deux musiciens qui constitue l’essentiel de la notice (en français et en anglais), il partage une passion pour le tango avec son complice Arnaud Thorette, qui a contribué à plusieurs des arrangements de ce disque.
A neuf des thèmes les plus connus de Piazzolla – il ne manque guère que Libertango – sont jointes quatre célèbres pages plus anciennes: La Paloma (1859), La Cumparsita (1917), Adios Muchachos (1927) et El dìa que me quieras (1935). L’ensemble fait l’objet d’un travail très fouillé, avec «effets spéciaux» aussi bien que pastiches classiques: différentes combinaisons sont exploitées au sein de l’effectif du quatuor avec piano (trio à cordes, duos avec piano), augmenté au besoin du chant, avec un duo entre Magali Léger et Karine Deshayes, ou coloré par les voix du Chœur de Paris-Sorbonne. Une seconde version d’Oblivion offre même une incursion vers le jazz, avec le saxophoniste Raphaël Imbert, qui vient de suggérer, également chez Zig-Zag Territoires, un inattendu parallèle «Bach-Coltrane», et le batteur André Ceccarelli. Bien loin de toute tentation de «cross-over», un album authentique et de qualité.
Le site de l’Ensemble Contraste
Simon Corley
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