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07/22/2008
Thierry Escaich : Trois instants fugitifs
Lars-Erik Larsson : Divertimento «Quattro tempi», opus 55
Jacques Ibert : Trois pièces brèves
Paul Taffanel : Quintette en sol mineur
Anders Hillborg : Six pièces
Quintette à vents royal de Stockholm: Peter Fridholm (flûte), Fredrik Söhngen (hautbois), Staffan Martensson (clarinette), Hans Larsson (cor), Fredrik Ekdahl (basson)
Enregistré à Stockholm (19-22 février 2008) – 63’41
Intégral INT 221.227 – Notice en français et en anglais
Constitué en 2003, le Quintette à vents royal de Stockholm associe les chefs de pupitres des meilleurs orchestres de la capitale suédoise, trois de l’Opéra royal (flûte, hautbois, clarinette) et deux de la Radio (cor, basson). Les musiciens confrontent ici diverses générations de compositeurs appartenant à deux pays, la France et la Suède, mais cette diversité géographique et chronologique ne trouve pas sa contrepartie dans la musique, qui ne quitte guère le registre du divertissement ou de la séduction.
Ainsi, les Six pièces (2007) de Hillborg, commande du Quintette royal, ne sont guère plus aventureuses que les Quattro tempi (1968) de Larsson, dans la descendance du Quintette «Mladi» de Janacek davantage que des recherches de Ligeti. De même, les Trois instants fugitifs (1994) d’Escaich, destinés aux solistes de l’Orchestre national, semblent répondre aux Trois pièces brèves (1930) d’Ibert, lui-même s’inscrivant dans la descendance de l’école française, représentée par un inoffensif et charmant Quintette du flûtiste et chef d’orchestre Paul Taffanel (1844-1908), la plus développée des cinq œuvres de ce programme. Mais l’écriture pour les vents et l’interprétation se situent à un niveau d’excellence qui rend l’écoute de ce disque tout à fait plaisante.
Le site du Quintette à vents royal de Stockholm
Le site de Thierry Escaich
Le site d’Anders Hillborg
Simon Corley
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