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05/05/2008
Wolfgang Amadeus Mozart : Rondo, K. 511 – Sonate pour piano n° 6, K. 205b [284] – Variations sur « Ah, vous dirai-je, Maman », K. 300e [265]
Serge Prokofiev : Toccata, opus 11 – Sonate pour piano n°3, opus 28 – Six Pièces de « Roméo et Juliette », opus 75

Lise de la Salle (piano)
Enregistré au Studio Tibor Varga, Sion, Suisse (novembre 2006) – 91’ (texte de présentation en français)
Double album Naïve V 5080





Faisant suite à un disque concertant au couplage original, le troisième album en solo de Lise de la Salle, toujours chez Naïve, confronte de nouveau deux compositeurs. Après Ravel/Rachmaninov (2003) et Bach/Liszt (2005), voici un programme intéressant et bien agencé de six œuvres de Mozart et Prokofiev. Ce récital, qui pourrait faire l’objet d’une soirée, est réparti sur deux CD (un pour chaque compositeur), le second proposant, sur une des faces, un film promotionnel moyennement intéressant de Jean-Philippe Perrot intitulé « Lise de la Salle, Majeure ! », ce titre rappelant que ce disque a été enregistré l’année des dix-huit ans de la pianiste française.


La maîtrise du clavier est souveraine, le son très propre et la musicalité indéniable. A ces qualités s’ajoute, outre une absence de singularité bienvenue, une grande clarté d’élocution. Si davantage de profondeur aurait pu être imprimée au Rondo en la mineur de Mozart, joué avec limpidité et délicatesse, rien ne manque, en revanche, dans la Sonate en ré majeur. Témoignant d’une grande variété dans le toucher et l’expression, Lise de la Salle confère à cette ambitieuse sonate une remarquable cohérence, ce qui n’est pas une mince affaire dans le vaste final fondé sur une succession de douze variations. Celles sur « Ah, vous dirai-je, Maman » sont quant à elles joliment caractérisées par une pianiste enjouée qui en révèle l’élégance tout autant que le charme.


La précision digitale, le souci du détail et le sens du rythme dont fait preuve Lise de la Salle conviennent à merveille à la Toccata et à la Troisième Sonate de Prokofiev. Le discours, dense et intense, s’avère en outre remarquablement maîtrisé, comme le prouvent les six extraits retenus de la Suite en dix numéros que le compositeur tira de Roméo et Juliette. Le plaisir de jouer ne fait ici aucun doute, tout comme le sens du drame et de la mise en scène.


Le site de Lise de la Salle


Sébastien Foucart

 

 

 

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