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02/29/2008
Ludwig van Beethoven : Septuor, opus 20
Adolphe Blanc : Septuor, opus 40

Octuor de France: Jean-Louis Sajot (clarinette), Yuriko Naganuma (violon), Laurent Jouanneau (alto), Paul Broutin (violoncelle), Michel Fouquet (contrebasse), Jacques Thareau (basson), Antoine Degrémont (cor)
Enregistré à Colombes, France (février 2007) – 68’37
Calliope CAL 9384 (distribué par Harmonia Mundi)



Fondé en 1979 par celui qui en est le directeur artistique, le clarinettiste Jean-Louis Sajot, l’Octuor de France, anciennement nommé Ensemble Carl Stamitz, enrichit sa discographie chez Calliope avec un savoureux couplage significatif de sa politique : outre ses commandes et son engagement dans les grandes œuvres du répertoire, cette formation, par ailleurs la seule permanente avec ce type d’effectif dans l’Hexagone, s’attache en effet à défendre des compositeurs quelque peu négligés, comme Arthur Somervell, Samuel Coleridge-Taylor ou Ferdinand Thieriot.


Adolphe Blanc (1828-1885) est de ceux-là. A l’époque où l’art lyrique faisait rage en France, ce compositeur préféra la musique de chambre, délaissée durant le Second Empire. Il se fit néanmoins apprécier de personnalités importantes, notamment Rossini et François-Joseph Fétis, célèbre dans la vie musicale de son temps, qui dressa le catalogue de ses œuvres. Si sa date de composition est incertaine, quoique probablement tardive, le Septuor constituera pour beaucoup une agréable et étonnante découverte, tant cette page au ton pastoral, suave et en rien désuète s’avère d’un achèvement formidable, à l’image de l’énergie qui innerve l’interprétation de l’Octuor de France, dispensant un rare plaisir d’écoute : cordes sveltes et incisives, bois onctueux, forte cohésion interne.


L’œuvre reprend la formation du Septuor de Beethoven, archétype de la musique pour cordes et vents, et magnifiquement servi par un ensemble témoignant d’une joie communicative qui en fait tout le prix. D’une grande pureté, cette lecture vivante et aérée permet d’apprécier une prestation instrumentale de tout premier plan, alliant précision et musicalité, et ce tant à titre individuel que collectif.


Un disque rafraîchissant et d’une inépuisable richesse, auquel il faudra revenir souvent.


Le site de l’Octuor de France


Sébastien Foucart

 

 

 

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