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02/16/2008
Franz Schubert : Quintette pour piano et cordes, opus 114, D. 667 « La Truite »
Antonin Dvorák : Quintette pour piano et cordes n° 2, opus 81, B. 155

Philippe Entremont (piano), Ludwig Müller (violon), Caroline Harrison (alto), Michael Williams (violoncelle), Ciro Vigilante (contrebasse), Quatuor Aron : Ludwig Müller, Barna Kobori (violon), Georg Hamann (alto), Christophe Pantillon (violoncelle)
Enregistré en public en mars 2001 et mars 2003 [Schubert] – 63’53
Cascavelle VEL 3099 (distribué par Codaex)





Cet enregistrement public de ces deux fameux quintettes s’ajoute à une discographie pléthorique. Cette publication ne précise pas clairement où ces concerts se sont tenus mais tout laisse penser qu’il s’agit de témoignages de l’édition 2001 et 2003 du Festival de Saint-Domingue dont le logo orne le dos du disque.


Si, au regard de celui de ses partenaires, le nom de Philippe Entremont – par ailleurs directeur artistique du festival – est mentionné sur la couverture en caractères plus grands, c’est l’inverse qui se produit à l’écoute du Quintette « La Truite » de Schubert et, dans une moindre mesure, de l’Opus 81 de Dvorák tant le piano est quelque peu effacé, ce qui est peut-être imputable à la prise de son.


La prestation de Philippe Entremont, Ludwig Müller, Caroline Harrison, Michael Williams et Ciro Vigilante déçoit dans « La Truite » de Schubert où il est permis d’attendre davantage de subtilité, de naturel, d’insouciance et de poésie. Se font entendre une sonorité quelconque, des accents laissant à désirer ainsi que de trop nombreux dérapages qui disqualifient cette lecture manquant en outre de clarté. Une approche concentrée et pleine d’urgence prévaut dans le Second quintette de Dvorák, cette fois-ci interprété avec le Quatuor Aron. La fougue de cet ouvrage est soulignée mais au détriment de sa beauté plastique.


Une réalisation sans aucun doute honnête mais trop peu habitée et aboutie pour faire l’objet d’une publication discographique.




Sébastien Foucart

 

 

 

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