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02/08/2008
Johann Sebastian Bach : Badinerie (Suite pour orchestre n° 2, BWV 1067)
Johann Joachim Quantz : Concerto pour flûte en sol majeur
Wolfgang Amadeus Mozart : Concerto pour flûte n°1, K. 313
Simion Stanciu “Syrinx” (flûte de Pan), Orchestre de Chambre de Lausanne, Armin Jordan (direction)
Enregistré en 1984 et 1985 (lieu d’enregistrement non précisé) – 44’51
Cascavelle VEL 3116 (distribué par Codaex)
Réédition chez Cascavelle d’enregistrements de Simion Stanciu “Syrinx”. Initialement écrites pour flûte traditionnelle, les trois pages de ce court CD, au design quelque peu old fashioned, sont interprétées à la flûte de Pan, ce qui leur confère un visage certes particuliers mais en rien repoussant.
La célèbre Badinerie qui referme la Deuxième suite pour orchestre de Bach ouvre ce programme. Se révèle d’amblée la technique époustouflante (virtuosité impressionnante, contrôle du souffle magistral, sonorité onctueuse) ainsi que l’indéniable musicalité du musicien roumain qui se joue des pièges avec une insolente facilité. “Syrinx” repousse littéralement les limites de son instrument dont les possibilités expressives semblent aussi grandes que celles de la flûte traversière. Partition honnête mais sans originalité, le Concerto pour flûte de Johann Joachim Quantz (1697-1773), également flûtiste, souffre de la présence du Premier Concerto que Mozart écrivit dans la même tonalité de sol majeur.
L’accompagnement solidement charpenté et suffisamment vif de l’Orchestre de Chambre de Lausanne dirigé par Armin Jordan participe au plaisir de la découverte de cette curiosité discographique, qui n’empêchera pas de préférer la sonorité de la flûte traversière ou à bec.
Sébastien Foucart
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